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Dissolution des chambres consulaires du Burkina: Les commerçants mobilisés pour insuffler un sang neuf
Publié le lundi 24 novembre 2014  |  Le Quotidien
Politique
© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè"




Le collectif spontané des acteurs professionnels de Commerce, d’Industrie et de services membres de la Chambre de commerce du Burkina se sont retrouvés à la Maison du peuple, le 22 novembre 2014, pour harmoniser leur violon en vue d’aboutir à la dissolution des Chambres consulaires. Les commerçants sont venus de plusieurs villes du Burkina pour prendre part à cette importante rencontre qui vise à balayer les Chambres consulaires. Le président du comité de réflexion, Martin Sawadogo, a pu sensibiliser ses camarades sur la nécessité de leur union en vue de réussir la lutte.
Venus de Bobo-Dioulasso, de Pouytenga, de Koudougou, Ouahigouya et d’ailleurs, les commerçants se sont mobilisés à la Maison du peuple, le 22 novembre 2014 pour échanger en vue d’aboutir à la dissolution des Chambres consulaires. Comme un seul homme, les commerçants des différents secteurs d’activité commerciale ont lancé leur cri de cœur qui vise à dissoudre les chambres consulaires, qui, pour eux, ne répondent plus aux réalités du moment. De par le passé, les élections qui ont conduit aux choix des représentants des Chambres consulaires et régionales étaient empreintes de copinage, ont-ils dénoncé. Toute chose qui n’est pas de nature à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, ont lancé les commerçants. Pour eux, à l’instar des Conseils municipaux et régionaux, les chambres consulaires doivent être purement et simplement dissoutes. Tour à tour les représentants des différentes organisations des commerçants ont pris la parole pour demander aux nouvelles autorités d’insuffler un sang nouveau au niveau des Institutions nationales dont la Chambre du commerce. Martin Sawadogo, un des responsables du mouvement spontané des commerçants n’a pas occulté les multiples maux qui ont miné la gestion des chambres consulaires sous le régime Compaoré.

« Nous dénonçons la gestion opaque et obscure de la Chambre du commerce »

« La Chambre du commerce doit s’occuper du bien-être de tous les commerçants. La gestion des chambres consulaires ainsi que les élections consulaires n’ont jamais été transparentes. C’est pour cela que nous avons réclamé depuis longtemps que les textes organiques de la Chambre du commerce soient relus pour les adapter aux réalités du moment. Nous n’avons pas eu d’écho favorable. Nous avons jugé que le moment est opportun pour monter au créneau afin qu’il soit procédé à la dissolution des Chambres consulaires. Nous demandons à ce qu’on reprenne les élections après avoir suspendu les textes organiques », a-t-il laissé entendre. « La Chambre du commerce bénéficie des aides de la Banque mondiale en vue de la formation des commerçants. Mais ces fonds sont gérés par les responsables de la chambre consulaire qui sont là, depuis 40 ans. Nous reprochons cette patrimonialisation de la chose publique ». Ils entendent mener des actions dans les prochains jours pour réussir cette lutte dont l’aboutissement devrait donner un souffle nouveau au secteur commercial du Burkina 1


Par Soumoubienkô Roland KI
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