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Fin de l’identification des restes des victimes du crash d’Air Algérie (Quai d’Orsay)
Publié le vendredi 21 novembre 2014  |  AFP
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© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger




Paris- L’identification des restes des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie au Mali en juillet s’est achevée jeudi, ce qui permettra leur restitution aux familles, a annoncé vendredi le ministère français des Affaires étrangères.

L’identification "s’est achevée le 20 novembre, avec la réunion du comité technique composé des experts français et algériens ayant participé aux analyses des données ante et post mortem des victimes au sein du laboratoire de génétique de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale" française, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le vol AH5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’était écrasé pour une raison inconnue le 24 juillet dans le nord du Mali, environ 32 minutes après son décollage, avec 116 passagers et membres d’équipage, qui avaient tous péri.

Outre 54 ressortissants français, les passagers venaient du Burkina Faso (23 personnes), du Liban, d’Algérie, d’Espagne, du Canada, d’Allemagne et du Luxembourg.

"Cette identification permettra de restituer aux familles les restes mortels de leurs proches disparus dans la catastrophe et de mettre un terme à une attente douloureuse", a ajouté le Quai d’Orsay.

Durant une semaine après la catastrophe, des experts internationaux avaient ratissé le site du crash, proche de la ville de Gossi, à environ 150 km de Gao, pour collecter les restes humains à des fins d’identification, une tâche difficile en raison de la pulvérisation de l’appareil. Ils avaient procédé à environ 1.000 prélèvements d’ADN.

Sur le volet judiciaire, trois enquêtes ont été ouvertes: au Mali, en France et au Burkina Faso.

Les raisons du crash restent pour le moment inexpliquées, et aucune piste n’est privilégiée par les enquêteurs, selon un rapport d’étape des experts qui avait été divulgué fin septembre.

"Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste", et "pour l’instant, il n’y a pas de piste privilégiée", avait alors indiqué Bernard Boudaille, du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), en présentant à Bamako ce premier rapport d’enquête.

Les familles des victimes du crash, qui devaient participer à des commémorations au Burkina Faso à la mi-novembre, ont reporté leur voyage à une date indéterminée en raison des bouleversements politiques dans ce pays, où le président Blaise Compaoré vient d’être renversé.

ms/prh/mct
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