Burkina : c’est un "sacerdoce" d’entrer dans le gouvernement de transition selon l’UPC #aOuaga

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Burkina : c’est un "sacerdoce" d’entrer dans le gouvernement de transition selon l’UPC

Publié le vendredi 21 novembre 2014 | Xinhua

© Le Quotidien par Gédéon Sawadogo
Politique : le MPP tient son premier congrès ordinaire
Samedi 5 avril 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a ouvert les travaux de 48 heures de son premier congrès ordinaire. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique

"Intégrer le Conseil national de transition (CNT) est un 'sacerdoce' et un don de soi pour le bien-être des Burkinabè", a déclaré Zéphirin Diabré, président de l'Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui possédait 19 députés avant la dissolution du parlement burkinabè.

L'UPC "ne considère point la transition, ni d'ailleurs la gestion du pouvoir, comme un gâteau à partager, mais plutôt comme un sacerdoce, un don de soi pour le bien-être de tous les Burkinabè", a déclaré M. Diabré.

Cette déclaration intervient quelques heures après la désignation du lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida comme Premier ministre par le nouveau président, Michel Kafando.

Le lieutenant-colonel est chargé de former jeudi un gouvernement incluant toutes les couches socio-politiques et professionnelles du pays.

Les débats s'annoncent houleux entre la société civile et les partis politiques dans le choix de leurs représentants dans le gouvernement de la transition.

"Plusieurs propositions sont présentées par les partis, parmi lesquelles la prise en compte des expériences des ex-députés de l'opposition, et la répartition systématique d'un député par parti politique membre de l'ex-coalition des partis politiques d' opposition (CFOP)", a ajouté M. Diabré.

L'UPC appelle tous ses militants et sympathisants à se mettre d'ores et déjà au travail et à ouvrir les rangs du parti "sans sectarisme, sans discrimination aux nombreuses bonnes volontés citoyennes qui cherchent actuellement à nous (parti) rejoindre".

"C'est de cette manière que nous serons à la hauteur des enjeux des élections de novembre 2015", a-t-il conclu.