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Michel Kafando : « Je n’ai jamais fait partie du CDP »
Publié le jeudi 20 novembre 2014  |  burkina24.com
Michel
© Autre presse par DR
Michel Kafando, président de la transition du Burkina




Le nouveau président du Faso et président de la transition, Michel Kafando, déclare n’avoir jamais pris la carte du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti au pouvoir qui a soutenu Blaise Compaoré pendant deux décennies. Il a pourtant été ambassadeur sous ce dernier. Michel Kafando réplique que c’était sous une condition bien précise.

C’est à RFI que le nouveau président du Burkina a accoré sa première interview. Une interview dans laquelle il réaffirme ce qu’il avait dit aux membres du Conseil national de désignation, lorsque ces derniers le « cuisinaient » pendant « l’entretien d’embauche » dans la longue nuit du 16 au 17 novembre 2014. Il promet de s’en prendre à ceux qui commettent ou ont commis des crimes économiques.

« (…) Notre pays ne peut pas être laissé comme ça entre les mains des individus véreux qui font des détournements et qui ne sont pas punis. (…) Je travaillerai à relever le défi, lutter contre la corruption, sévir sur le plan des sanctions », a-t-il confié au journaliste de RFI.

Michel Kafando confie que sa désignation à la tête de l’Etat, alors qu’il était admis à la retraite, est comme une seconde chance. « Cette fois-ci c’est une occasion pour moi de me rattraper sur certains sujets où je pense que je n’avais pas été tout à fait conforme », a-t-il dit. Les délinquants à col blanc n’ont donc qu’à bien se tenir !

Mais quelle place ou quel sort faut-il réserver aux membres de l’ancienne majorité. Le Président de la transition fait la part des choses, demande de séparer la bonne graine de l’ivraie pour ne pas mélanger les torchons sales et les serviettes propres.

« Il faut éviter l’écueil qui consiste à stigmatiser ceux qui étaient là, ceux de l’ancien régime parce que si vous le faites, les conséquences peuvent être redoutables.

En même temps qu’il faut mettre l’accent sur des sanctions, par exemple le jugement de certaines personnes qui ont exagérément fait dans la prévarication et dans la concussion des deniers publics, il faut travailler aussi à la réconciliation nationale», développe-t-il.

« Je n’ai jamais appartenu à un parti politique »
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