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Service de cardiologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo : Bagarre de deux femmes rivales autour de leur « homme » malade.
Publié le mercredi 19 decembre 2012   |  Autre presse


CHU
© Autre presse
CHU Yalgado Ouédraogo ( CHU YO )


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Dimanche 16 décembre. Il est environ 18H 30. Dans une salle d’hospitalisation du service de cardiologie, une bagarre éclate entre une épouse de patient et deux dames venues rendre visite à ce dernier. Les coups pleuvent de toutes parts, on s’arrache les mèches (il parait que cela fait très mal, selon les femmes), les cris et vociférations créent un vacarme, les sandales volent des mains et du sol au plafond, les pagnes tombent, le corps soignant se transforme en arbitre.

Trois minutes après, tout le couloir est envahi de curieux, pendant que d’autres malades et accompagnants manifestent leur indignation par des mous et injures à peine marmottées. Quand un service de soin devient un ring, c’est à se demander pour quelles raisons.

Le malade autour duquel les dames se sont bagarrées, est un homme âgé d’environ une cinquante d’années, et a été évacué d’une clinique de la place. A son chevet, une femme qui dit être son épouse légitime. La maîtresse du patient, avec qui il a eu un enfant, vient lui rendre visite accompagnée de sa copine. L’épouse du malade a vu à travers cette visite une provocation, une défiance même. Et ce qui ne devait pas arriver dans un service d’hospitalisation, arriva.

Comme une tigresse, l’épouse a défendu « son territoire », même si elle s’en est sortie avec une oreille ensanglantée, conséquence d’une morsure rageuse. Les deux visiteuses, après avoir récupéré leurs chaussures, s’en allèrent, non sans proférer des menaces de refaire la silhouette de leur rivale.

Le directeur général de l’hôpital saisit une fois de plus cette occasion pour rappeler aux accompagnants que l’hôpital est un lieu où doit régner la tranquillité nécessaire à une bonne qualité de prise en charge des patients. L’hôpital n’est pas l’endroit où doivent dégénérer les problèmes de familles, chacun doit se maîtriser. Car du repos, les patients en ont absolument besoin. Si de tels manquements à l’ordre se reproduisent, l’hôpital Yalgado se réservera le droit de faire appel aux forces républicaines pour évacuer les parties en conflit, et portera ensuite une plainte pour trouble à la tranquillité des patients.

Service communication du CHU Yalgado Ouédraogo.

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