Crise postélectorale a TEMA-BOKIN : le CDP parle d’agression et non d’affrontement #aOuaga

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Crise postélectorale a TEMA-BOKIN : le CDP parle d’agression et non d’affrontement

Publié le mercredi 19 decembre 2012 | Sidwaya

© aOuaga.com par A. O
Violences post électorale : Les affrontements entre militants ont fait 9 blessés dans le camp du CDP

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Elections municipales et législatives 2012

La commune de Téma-Bokin dans la province du Passoré vit une crise depuis la proclamation des résultats des élections municipales 2012. Pour donner sa version des faits, la sous-section du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de Téma-Bokin a convié les journalistes, le lundi 17 décembre 2012 à Ouagadougou.

« Pour nous, ce qui s’est passé à Téma-Bokin le jeudi 13 décembre constitue une agression et non des affrontements car c’était des attaques ciblées ». C’est par ces mots que le directeur communal adjoint de campagne du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Naaba Sigri de Guipa, a qualifié l’attitude des militants de l’Union pour la renaissance /Parti sankariste(UNIR/PS) lors d’une conférence de presse organisée à Ouagadougou. Pour lui, les militants CDP n’ont attaqué personne. Au contraire, Naaba Sigri de Guipa a affirmé que ce sont les militants de l’UNIR/PS qui s’en sont pris au vice-président de la Commission électorale communale indépendante, le préfet et deux familles qui militent au CDP, faisant neuf(9) blessés.

Il a indiqué que son parti compte poser plainte afin que le droit soit dit et que le préjudice subi soit réparé. Par ailleurs, il a déclaré que le CDP ne pouvait pas frauder en ces élections car les urnes ont été convoyées par trois personnes qui n’étaient pas du CDP. Il s’agit des représentants de l’UNIR/PS, du RDS et de la CECI. Toutefois, il a appelé tout le monde à l’apaisement. « Nous sommes tous des enfants d’un même terroir, nous devons travailler ensemble à apaiser la situation », a-t-il souhaité. En attendant, il a assuré que le calme est déjà revenu car tous ceux qui s’étaient agglutinés chacun dans son camp sont rentrés chez eux.

Raphaël KAFANDO

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