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Production en milieu carcéral : le ministère de la Justice veut occuper utilement les prisonniers
Publié le mercredi 19 decembre 2012   |  Autre presse


Mathias
© Autre presse par DR
Mathias Niambékoudougou secrétaire général du ministère de la Justice


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Le ministère de la Justice a organisé, le 17 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier de validation de l’étude de faisabilité sur la production pénitentiaire au Burkina Faso. L’initiative est censée libérer les détenus du joug des vices et booster le développement.

Désormais, les pensionnaires des Maisons d’arrêt et de correction du Burkina devront produire davantage pour assurer leur propre alimentation. Pour atteindre cet objectif, une étude de faisabilité sur la production pénitentiaire a été validée, le 17 décembre 2012 à Ouagadougou. En effet, chaque année, selon des chiffres du ministère en charge de la Justice, l’Etat consacre plus de 400 millions de F CFA à l’alimentation des détenus, dont le nombre est sans cesse croissant. Ce qui fait que cette somme reste dérisoire parce qu’elle ne permet pas de nourrir décemment les détenus, a expliqué le secrétaire général du ministère de la Justice, Mathias Niambékoudougou.

Et c’est pour trouver les voies et moyens aux efforts déjà entrepris par les autorités burkinabè que la contribution du prisonnier est sollicitée, a-t-il soutenu. M. Niambékoudougou espère que la production pénitentiaire devrait permettre, non seulement d’occuper utilement les détenus, mais également de couvrir leurs besoins alimentaires. Il a ajouté que cette démarche vise à changer le visage des établissements pénitentiaires caractérisés par une forte surpopulation, avec une majorité de jeunes qui végètent dans l’oisiveté et le désœuvrement.

Ce qui les prédispose, a-t-il regretté, à perturber la tranquillité des prisons, voire de la société, par des actes d’agression et d’autogestion, des révoltes, des mutineries, et des suicides. L’étude réalisée par le cabinet ACID a identifié, entre autres, les meilleures spéculations de la zone de production pénitentiaire, les besoins d’investissement et d’équipement, les besoins humains et matériels. Selon le chargé de communication du cabinet d’études, la production n’étant pas une œuvre nouvelle en milieu carcéral, il s’est agi d’insérer des techniques innovantes dans la production agricole et animale et notamment dans l’élevage des porcs, des poulets, etc.

Il a précisé que le cabinet a élaboré un plan de formation pour permettre aux détenus de mîitriser les techniques de production afin qu’ils soient davantage aptes à s’insérer dans la société, au sortir de la prison. Cet atelier d’une journée a regroupé essentiellement les régisseurs des Maisons d’arrêt et de correction et plusieurs agents de la garde de sécurité pénitentiaire des services centraux et déconcentrés.

K. Anselme KAMBIRE

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