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Burkina: le parti du président déchu reconnaît une "erreur d’appréciation" trois semaines après sa chute
Publié le jeudi 20 novembre 2014  |  AFP
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : le Bureau politique en session extraordinaire
Mardi 21 octobre 2014. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Le Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a tenu sa 15e session extraordinaire sur la situation nationale




Ouagadougou, le parti du président Blaise Compaoré, trois semaines après sa chute, a reconnu mercredi avoir commis "une erreur d’appréciation" en poursuivant le projet de révision de la Constitution, qui devait permettre son maintien au pouvoir.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a également affirmé sa volonté de "contribuer, pour la part qui (lui) incombera", au retour du Burkina à un régime démocratique, après une transition qu’il souhaite "apaisée et inclusive", dans un communiqué.

Le CDP, dans un mea culpa tardif, a indiqué vouloir "assumer sa part de responsabilité" dans les soulèvements populaires du 30 octobre, qui ont fait une quinzaine de morts et ont abouti à l’incendie de plusieurs bâtiments, dont l’Assemblée nationale.

Il reconnaît "avec lucidité et humilité" avoir "commis une erreur d’appréciation" en poursuivant la processus de modification constitutionnelle "sans mesurer l’ampleur de l’hostilité" que soulevait cette mesure.

Cet aveu intervient alors que le nouveau Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, est en train de former le futur gouvernement de la transition, dont de nombreux acteurs civils souhaitent voir les partis pro-Compaoré exclus.

Plusieurs partis de la mouvance présidentielle, dont l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, 3e parti politique avant la chute de Compaoré), ont également fait ces derniers jours des déclarations publiques de contrition, implorant le "pardon du peuple".

roh/jf/mf
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