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Situation politique au Burkina: Le plus dur commence
Publié le mercredi 19 novembre 2014  |  FasoZine
Transition
© AFP par DR
Transition : le président Michel Kafando prête serment
Mardi 18 novembre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le président désigné de la transition, Michel Kafando, a prêté serment devant le Conseil constitutionnel qui l`a ensuite investi de ses fonctions de président du Faso et chef de l`Etat par intérim




En moins de deux semaines, un président au pouvoir depuis 27 ans a démissionné, un militaire s’est autoproclamé chef d’Etat de la pré-transitoire et le président de la transition politique, un civil, a prêté serment ce mardi 18 novembre. Que d’événements politiques dans un Burkina Faso qui sert désormais de nouveau baromètre à la démocratie en Afrique de l’Ouest pour ne pas dire à toute l’Afrique. Ce qui fait honneur au président de la transition, Michel Kafando, même si cela fait peser sur ce diplomate septuagénaire, une grosse responsabilité.


En attendant de le voir faire ses preuves sur le terrain, il doit former un gouvernement aussi consensuel que l’a été sa désignation. En plus, un Conseil national de la transition de 90 membres dont le but de suppléer le Parlement jusqu’à l’organisation des élections présidentielle et législatives en novembre prochain. L’agenda est chargé pour la nouvelle équipe dirigeante du Burkina, mais les défis sont tout aussi énormes.

En plus de l’organisation des élections qui constitue la principale ligne de mire, le gouvernement qui doit être mis en place dans les prochains jours doit aussi s’attaquer aux menaces de la fièvre hémorragique à virus Ebola désormais au Mali voisin, donc aux portes du Burkina. Il faut remettre l’appareil étatique sous le boisseau depuis près de trois semaines en marche pour résoudre les problèmes urgents tout en redonnant espoir à une jeunesse burkinabè qui a tout donné pour réussir l’insurrection populaire du 31 octobre 2014.

Bark Biiga
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