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Burkina: l’UA et la Cédéao saluent la désignation d’un "civil" comme président intérimaire
Publié le lundi 17 novembre 2014  |  AFP
Cérémonie
© Autre presse par Presidence CI
Cérémonie d`ouverture du 45è Sommet ordinaire de la CEDEAO à Accra
Jeudi 10 juillet 2014. Accra (Ghana). Cérémonie d`ouverture du 45è Sommet ordinaire de la CEDEAO.




Addis Abeba - L'Union africaine et l'organisation régionale d'Afrique de l'Ouest, la Cédéao, ont salué lundi la désignation d'une personnalité civile, le diplomate Michel Kafando, au poste de président intérimaire du Burkina Faso.

La Présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, "se réjouit du rétablissement de la Constitution" et prend "note avec satisfaction de la désignation d'une personnalité civile, M. Michel Kafando, comme président de la transition", a déclaré l'institution dans un communiqué.

Mme Dlamini-Zuma a également salué "l'ensemble des parties prenantes et (le) peuple burkinabé pour leur maturité politique et leur sens des responsabilités, qui ont permis de franchir cette étape cruciale".

Le président ghanéen John Dramani Mahama, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'est aussi "félicité" de cette nomination.

"Ces actes démontrent une fois encore, la volonté du Peuple burkinabè, de ses Forces vives et de ses Forces de défense et de sécurité de privilégier l'intérêt supérieur de la nation", a-t-il estimé dans un communiqué.

Figure de la diplomatie burkinabè, Michel Kafando, 72 ans, est un ancien ambassadeur de son pays auprès des Nations unies. Il a également occupé le poste de ministre des Affaires étrangères dans plusieurs gouvernements.

L'armée burkinabè avait pris le pouvoir le 1er novembre, après la chute, la veille, du président Blaise Compaoré, chassé par la rue parce qu'il souhaitait modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir après 27 années de règne.

Le 3 novembre, l'Union africaine avait donné deux semaines - soit jusqu'à ce lundi - aux militaires pour rendre les commandes du pays aux civils, brandissant la menace de sanctions.

La Cédéao s'était quant à elle opposée à des sanctions internationales.

Son président, M. Mahama, a encouragé toutes les parties prenantes "à respecter l'esprit et la lettre de la Charte de la Transition" qui ouvre la voie "à la mise en place d'une transition civile devant permettre le retour à une vie constitutionnelle normale".

"Au cours de cette période de transition, la Cédéao exhorte les autorités à garantir la sécurité de tous les burkinabè sans exception ainsi que, la protection des personnes et des biens", a-t-il ajouté.


bur-aud/de
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