Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Pays N° 5259 du 17/12/2012

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Participation citoyenne : une rencontre régionale pour analyser la situation
Publié le mardi 18 decembre 2012   |  Le Pays




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Du 12 au 13 décembre 2012, se tient, à Ouagadougou, une rencontre régionale sur le suivi des études sur la participation citoyenne au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Cet atelier a été organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) au Burkina Faso en collaboration avec des institutions sœurs du Mali et du Niger et de l’Institut danois des droits de l’Homme (IDDH).

« Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont tous les trois ratifié la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), consacrant ainsi à leurs citoyens le droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de leurs pays. Cependant, l’espace pour l’exercice de la participation citoyenne est plus que jamais menacé par les défis sécuritaires sans précédent auxquels font face les trois pays actuellement. » Ce constat est le résultat d’une étude initiée en 2011 par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) avec le soutien technique de l’Institut danois des droits de l’Homme (IDDH) pour analyser, comprendre et définir les paramètres essentiels à la participation citoyenne et les défis qui se posent pour son exercice dans le Sahel.

A la suite des trois études, une analyse comparative a été effectuée en 2012 par le CGD sur les paramètres normatifs et les paramètres organisationnels et procéduraux. C’est dans cette même lancée qu’une rencontre régionale a été organisée le 12 décembre dernier à Ouagadougou sur le suivi de ces études, sur la participation citoyenne au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Objectif : d’abord, analyser et prioriser les recommandations proposées dans l’analyse comparative des rapports nationaux pour la promotion et la participation citoyenne dans les trois pays ; ensuite, discuter du suivi des recommandations dans chacun des trois pays et enfin réfléchir sur le développement éventuel d’une plateforme commune pour la mise en œuvre de ce droit essentiel.

Trois axes pour promouvoir la participation citoyenne

Pour le Pr Augustin Loada, directeur exécutif du CGD, le véritable problème dans ces trois pays se situe au niveau de l’opérationnalisation du droit à la participation citoyenne sur le terrain et le partage d’expériences de cette rencontre pourra changer la donne. Et pour y arriver, trois axes essentiels ont été retenus par le directeur exécutif du CGD. Il s’agit de « l’accès à l’information » et, à ce niveau, l’expérience du Niger qui est relativement avancé en la matière a pu constituer une base de diffusion dans les deux autres pays.

Il y a aussi « la question de l’analyse et du suivi budgétaire » parce que c’est un instrument qui peut être utilisé aussi bien au plan national qu’au plan local pour rendre les autorités publiques plus responsables dans l’utilisation des ressources budgétaires mais aussi pour légitimer auprès des populations les prélèvements fiscaux qui sont faits. Enfin, le professeur a fait cas de « la question de la gouvernance du secteur de la sécurité » parce que c’est une problématique qui se pose dans la sous-région surtout dans le contexte actuel. La rencontre a regroupé des chercheurs du Burkina Faso, du Mali et du Niger et de citoyens membres des Organisations de la société civile (OSC).

Germaine KERE

 Commentaires