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Le Pays N° 5259 du 17/12/2012

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Message de Monsieur le Ministre des Droits Humains et de la Promotion civique à l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale des migrants célébrée le 18 décembre
Publié le mardi 18 decembre 2012   |  Le Pays


M.Albert
© Autre presse par DR
M.Albert Ouédraogo , ministre des Droits humains et de la promotion civique,


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Le 18 décembre de chaque année, est célébrée la Journée Internationale des Migrants. C’est l’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer l’engagement de promouvoir et de protéger les droits des migrants. Cette journée a été instituée par l’Assemblée générale des Nations unies lors de sa Résolution 45/158 du 18 décembre 1990. Elle vient rappeler les droits garantis dans la convention sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles adoptée le 18 décembre 1990 et ratifiée par le Burkina Faso le 26 novembre 2003. Les principes fondamentaux reconnus dans la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles sont également réaffirmés dans la Constitution du Burkina Faso.

Ainsi, elle affirme le principe de la non-discrimination à son article 1er alinéa 2 en ces termes : « les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées ». De même, l’article 19 précise que « le droit au travail est reconnu et est égal pour tous ». Il n’existe pas de dispositions législatives ou règlementaires spécialement consacrées aux droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles. Toutefois, de nombreux textes nationaux contiennent des dispositions qui leur assurent directement ou indirectement la protection de leurs droits. Il en est ainsi du Code du travail, du Code civil et du Code des Personnes et de la Famille.

Sur le plan de la migration des travailleurs, le Burkina Faso dispose d’une forte diaspora travaillant à l’étranger. De même, il est un pays d’accueil pour de nombreux travailleurs migrants, ressortissants de plusieurs pays. L’organisation sociopolitique du pays offre de nombreuses facilités d’intégration aux étrangers, et il est probable que la population des migrants croisse dans le court et moyen terme. Le Burkina Faso est une terre d’hospitalité pour les travailleurs migrants. Les travailleurs migrants qui vivent au Burkina Faso jouissent de tous les droits qui leur sont reconnus par les instruments internationaux de protection des droits de l’Homme en général et par la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en particulier. Au niveau social, les cultures des différentes sociétés burkinabè sont fortement marquées par les valeurs traditionnelles d’accueil et d’hospitalité pour toutes les personnes étrangères qui arrivent au Burkina Faso. Au niveau politique, le Burkina Faso s’est engagé dans la promotion et la protection des droits humains reconnus à toutes les catégories de personnes sans discrimination aucune liée à leur origine.

En cette Journée internationale des migrants, je saisis l’occasion pour lancer un appel au peuple hospitalier du Burkina Faso sur la nécessité de respecter les droits des migrants. Le Burkina Faso est un pays de paix et de fraternité qui a toujours vécu en harmonie avec les communautés non nationales qui y vivent en général et les travailleurs migrants en particulier. C’est pourquoi, mon département invite l’ensemble de la population à œuvrer toujours pour une meilleure coexistence avec les migrants qui vivent et travaillent chez nous. Leur contribution est importante dans le développement socio-économique et culturel de notre pays. Lorsque leurs droits sont violés, lorsqu’ils sont marginalisés et exclus, les migrants ne peuvent rien apporter, ni financièrement, ni socialement, à la société qu’ils ont quittée ni à celle qui les abrite. En revanche, lorsque les migrations sont soutenues par une bonne politique et par la protection des droits de l’Homme, elles peuvent être un facteur de progrès pour les personnes autant que pour les pays, qu’ils soient pays d’origine, pays de transit ou pays de destination.

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