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Sidwaya N° 7317 du 17/12/2012

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Lutte contre la corruption au Burkina : un mécanisme de suivi-évaluation, à partir de 2013
Publié le mardi 18 decembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Lutte contre la corruption : l’ASCE et le Ministère de la communication prennent les devants


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L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a organisé un atelier de validation du mécanisme de suivi-évaluation de la Politique nationale de lutte contre la corruption, le lundi 17 décembre 2012, à Ouagadougou. Il s’agit d’avoir des informations sur l’évolution du fléau, à travers des domaines ou secteurs d’activités donnés.

Le mécanisme de suivi-évaluation de la Politique nationale de lutte contre la corruption, selon le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, vise à concevoir un système pas trop rigide. Ce système sera organisé autour d’un noyau d’indicateurs peu coûteux, concernant des domaines précis, pouvant être augmentés au fil des années, dont la production est régulière. A entendre M. Bessin, il s’agit d’avoir des données précises sur l’état de la corruption au Burkina Faso afin de prendre les mesures nécessaires pour réduire ce fléau, sinon l’éradiquer. « Nous voulons avoir une mesure qui s’appuie sur des statistiques désagrégées (nationales), c’est-à-dire de disposer d’éléments bien détaillés et précis qui pourront nous permettre de mieux comprendre les secteurs sur lesquels nous devons enfoncer le clou ou proposer des mesures qui puissent faire avancer la lutte contre la corruption.

Ce n’est pas le cas avec les statistiques agrégées qui ont certes, une vue globale, mais qui ne permettent pas de cerner l’ampleur du phénomène, d’en identifier les manifestations par types ou formes de corruption et les réponses à y apporter », a-t-il indiqué. La mise en œuvre de ce mécanisme, a-t-il fait savoir, va débuter le 1er janvier 2013, pour qu’à l’issue de chaque année, les acteurs puissent rendre compte de l’évolution et du fonctionnement de ce dispositif. M. Bessin a déclaré que la corruption est un phénomène mondial et qu’aucun pays n’en est épargné avec des effets qui entravent le progrès, notamment dans les pays en développement. « La corruption affecte négativement la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement », a soutenu le contrôleur général d’Etat.

Nestor BAKI

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