Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso : les militaires rétablissent la Constitution
Publié le samedi 15 novembre 2014  |  Jeune Afrique
Audiences
© aOuaga.com par G.S
Audiences du chef de l`Etat de la transition : le Grand chancelier chez le lieutenant-colonel Zida
Vendredi 7 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a reçu en audience le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma




Le Burkina Faso a franchi samedi une étape significative d’un retour au pouvoir des civils avec l’annonce par les militaires du rétablissement de la Constitution qu’ils avaient suspendue le jour même de la chute du président Blaise Compaoré, renversé par la rue.
Les tractations se poursuivaient également samedi entre armée et civils sur le choix des futurs dirigeants du pays pendant la période de la transition. "La suspension de la Constitution du 2 juin 1991 est levée" afin de "permettre d’engager le processus de mise en place d’une transition civile" et "d’envisager le retour à une vie constitutionnelle normale", a déclaré le lieutenant-colonel Isaac Zida dans un communiqué.
L’actuel homme fort du pays avait déclaré cette suspension le 31 octobre, jour de la chute du président Blaise Compaoré, déchu après 27 années de règne, et qui voulait se présenter de nouveau en modifiant la Constitution. Une telle décision était alors obligatoire du point de vue des militaires car la "vacance" du pouvoir prononcée par l’ancien chef de l’Etat lors de sa démission devait aboutir constitutionnellement à son remplacement par le président de l’Assemblée nationale, ce que refusait l’armée.
Le rétablissement de la Loi fondamentale est une étape cruciale pour le Burkina Faso, car il ouvre la porte à un examen par le Conseil constitutionnel de la charte de la transition, qui doit être signée officiellement dimanche après-midi. La cérémonie, qui devait se tenir samedi, a été repoussée au lendemain pour des raisons "techniques", a expliqué une source militaire, liées notamment au fait que la Maison du peuple, où elle doit avoir lieu, "est en train d’être réparée". Le timing initial, annoncé par le lt-colonel Zida, était également trop court pour que des responsables provinciaux conviés à la signature ne parviennent à temps dans la capitale.
"Nous voulons rendre compte de nos discussions à nos chefs coutumiers", a commenté samedi matin une source religieuse. Les autorités religieuses et traditionnelles constituent l’un des trois groupes, avec l’opposition et la société civile, à avoir participé face à l’armée aux négociations sur la charte de transition. Un accord a été trouvé jeudi soir sur ce document, qui définit les contours institutionnels de la transition, une période qui doit durer un an et qui sera ponctuée par des élections en novembre 2015.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment