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Burkina Faso : l’ex-parti au pouvoir reconnaît avoir commis des erreurs
Publié le samedi 15 novembre 2014  |  Xinhua
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : le Bureau politique en session extraordinaire
Mardi 21 octobre 2014. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Le Bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a tenu sa 15e session extraordinaire sur la situation nationale




OUAGADOUGOU -- Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ex-président Blaise Compaoré, a reconnu dans un communiqué rendu public jeudi avoir commis des erreurs qui ont conduit à un soulèvement populaire au Burkina Faso.

"Nous reconnaissons, avec lucidité et humilité, avoir commis une erreur d’appréciation en poursuivant la mise en oeuvre du projet de révision des règles constitutionnelles limitant le nombre des mandats consécutifs (..), sans mesurer l’ampleur de l’ hostilité que soulevait cette initiative au sein d’une partie importante de la population", a déclaré le premier secrétaire exécutif national adjoint, chargé de l’orientation politique du CDP, Kanidoua Naboho.

Blaise Compaoré a été poussé à la démission suite à une insurrection populaire contre un projet de révision constitutionnelle qui lui permettrait de se représenter en 2015, après 27 années de règne.

Selon le communiqué du CDP, "la vie des nations est parfois jalonnée de conflits ouverts, aux conséquences disproportionnées, qu’il est difficile de surmonter sans un sursaut de tolérance et sans une réelle volonté de réconciliation de la part des protagonistes".

Depuis le départ de M. Compaoré en Côte d’Ivoire, le numéro 2 de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida est aux commandes du pays.

Jeudi soir, les militaires et les civils ont approuvé à l’ unanimité la charte fixant les institutions de transition, une étape capitale vers une remise du pouvoir aux civils par l’armée qui le détient depuis le 31 octobre.

"Nous réaffirmons notre volonté de contribuer, pour la part qui nous incombera, au retour de notre pays à un régime démocratique et républicain, après une transition que nous souhaitons apaisée et inclusive", a souhaité l’ex parti au pouvoir.

La charte de la transition adoptée, l’heure est maintenant au casting pour chercher le président de la transition, qui sera nommé par un collège électoral et ne pourra être issu d’un parti politique.
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