Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Situation nationale : le CDP bat sa coulpe
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  Partis Politiques
Situation
© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : le chef de l`Etat rencontre à nouveau la classe politique
Jeudi 25 septembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a rencontré à nouveau la majorité présidentielle et l`opposition dans le cadre du dialogue politique en vue d`une sortie de crise. Photo : Naboho Kanidoua du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir)




Ceci est la deuxième sortie du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ancien parti au pouvoir) depuis l'insurrection populaire de fin octobre qui a fait partir son mentor, Blaise Compaoré, du pouvoir. Dans le communiqué de presse ci-dessous signé du premier secrétaire exécutif national adjoint chargé de l’orientation politique, le parti fait son mea culpa par rapport à la survenue des événements et appelle à l'apaisement, à la réconciliation.


Notre pays, le Burkina Faso, vient de connaître un soulèvement populaire, qui a conduit à la démission du Président Blaise COMPAORE et à l’ouverture d’une période de transition, au terme de laquelle nous espérons tous voir la Nation burkinabè s’engager dans la voie d’un renouveau démocratique. A travers la présente déclaration, notre Parti, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) souhaite adresser un message d’apaisement et de réconciliation à l’ensemble du Peuple burkinabè, aux forces politiques, quel que soit leur bord et aux diverses composantes de la société civile.

Les vives contestations qui ont traversé la classe politique et la société burkinabè au cours des derniers mois, avec leur épilogue violent d’octobre et novembre 2014, ont créé des fractures profondes au sein de notre communauté nationale.

Notre Parti, le CDP, veut assumer sa part de responsabilité dans ce drame. Nous reconnaissons, avec lucidité et humilité, avoir commis une erreur d’appréciation en poursuivant la mise en œuvre du projet de révision des règles constitutionnelles limitant le nombre des mandats consécutifs du Président du Faso, sans mesurer l’ampleur de l’hostilité que soulevait cette initiative au sein d’une partie importante de la population.

Par dessus tout, nous déplorons les violences de toutes sortes qui ont marqué les journées des 30 et 31 Octobre 2014 et particulièrement les pertes en vies humaines subies par des familles burkinabè. Aucune divergence politique, si importante soit-elle, ne justifie la perte de la vie de filles et de fils de notre pays.
Notre Parti s’incline respectueusement devant la mémoire de ces compatriotes arrachés trop tôt à l’affection de leurs familles et au service patriotique de la Nation. Nous adressons à leurs familles, ainsi qu’à leurs proches, nos condoléances attristées.

En ce qui nous concerne, lorsque les familles éplorées et la Nation auront fait le deuil de ces disparitions, il sera temps de revenir sur les circonstances dans lesquelles elles sont survenues, pour en tirer les conclusions qui conviennent. Pour l’heure, le temps est au recueillement.

La vie des Nations est parfois jalonnée de conflits ouverts, aux conséquences disproportionnées, qu’il est difficile de surmonter sans un sursaut de tolérance et sans une réelle volonté de réconciliation de la part des protagonistes. Le CDP en appelle à toutes les parties impliquées dans les récents conflits politiques, pour rechercher ensemble les voies de la tolérance mutuelle, de la cessation des propos de haine et des actes de violence. Ces comportements n’appartiennent pas à la tradition de notre pays. Ils sont aux antipodes de l’aspiration du peuple burkinabè à retrouver la paix et la tranquillité, dans une démocratie véritable, qui accepte la différence d’opinion et favorise le progrès pour tous.

C’est dans cet esprit que nous réaffirmons notre volonté de contribuer, pour la part qui nous incombera, au retour de notre pays à un régime démocratique et républicain, après une transition que nous souhaitons apaisée et inclusive.
Nous en appelons à nos militantes et militants, nos sympathisants et à tous les Burkinabè épris de paix, de justice et de progrès à œuvrer au quotidien dans le sens de l’apaisement des cœurs et du climat social.

Dieu bénisse notre Patrie commune, le Burkina Faso, ainsi que toutes ses filles et tous ses fils.

Démocratie - Progrès - Justice

Ouagadougou, le 13 novembre 2014

Pour le Secrétariat Exécutif National,
Kanidoua NABOHO
Premier Secrétaire Exécutif National Adjoint, Chargé de l’Orientation Politique

N.B : la titraille est du site
Commentaires