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Burkina: « Merci de n’avoir pas accepté de tourner nos armes contre les enfants du pays » (Me Alidou Ouédraogo)
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
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Ouagadougou (AIB) - L’ancien président du MBDHP Me Alidou Ouédraogo a félicité jeudi soir, le chef de la transition le Lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida pour « avoir su tenir ses hommes (…) » lors du soulèvement populaire qui emporté le régime Compaoré.

« Merci de n’avoir pas accepté de tourner nos armes contre les enfants du pays » a déclaré le président d’honneur du Mouvement Burkinabè des droits de l’homme et des peuples, au cours d’une visite que le chef de l’Etat lui a rendu, jeudi soir à son domicile.

Cette visite, était la première étape d’une tournée qui a conduit le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida aux domiciles de l’ancien ministre des affaires Etrangères le Général Marc Garango et l’ancien président le médecin Commandant Jean Baptiste Ouédraogo.

Au terme d’une vingtaine de minutes d’entretien, le premier médiateur du Faso Marc Garango, en rééducation après une fracture de sa jambe gauche s’est réjoui de cette visite qui témoigne selon lui, de la fraternité entre frères d’armes.

Pour M. Garango, en tant qu’anciens, ils ne peuvent que donner des conseils aux jeunes, « afin qu’ils arrivent au bout de leur tâche dans les meilleurs conditions possibles et sortent la tête haute avec toutes les honneurs nécessaires ».

La dernière étape de la tournée, au domicile de l’ancien président de l’ex Haute Volta le médecin commandant Jean Baptiste Ouédraogo (Novembre 1982-Aout 1983) fut la plus longue. Près d’une quarantaine de minutes, aux cours desquelles, l’ancien président a dit avoir écouté avec patience le chef de l’Etat expliquer le processus en cours pour le choix du président de transition et avoir tiré la conclusion que nous sommes sur la bonne voie.

« Nous sortons d’un régime qui a été décrié pour pas mal de fait, si le prochain régime entre déjà avec des tares, on n’ira pas loin, on va perdre du temps » a-t-il prévenu.

Armée et civils se sont accordés jeudi sur le contenu de la transition. Mais les militaires insistent pour que le futur président de la transition soit un « civil consensuel et apolitique ».

« On implore Dieu pour qu’il éclaire les premiers responsables, les conseillers et tous les acteurs afin qu’ont se reconnaissent tous Burkina » a noté M. Ouédraogo.

WIS/NDT
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