Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Lesotho # Burkina du 15 novembre: Paul Put peaufine sa stratégie
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  Le Quotidien
Paul
© aOuaga.com par A.O
Paul Put, sélectionneur des Etalons séniors du Burkina




Les Etalons du Burkina ont effectué, hier jeudi 13 novembre 2014, leur avant dernier entrainement avant le match crucial du samedi 15 novembre prochain. Toujours privé de Jonathan Pitroïpa et de Bertrand Traoré, Paul Put a essayé plusieurs combinaisons entre les joueurs à sa disposition, en vue de former l’équipe capable de battre le Lesotho.
2es du groupe C avec 7 points, les Etalons du Burkina ont besoin d’une victoire pour quasiment valider leur billet pour la CAN 2015 dont le lieu reste toujours à déterminer, après le retrait du Maroc. Pour ce faire, le sélectionneur national a dû composer avec les forfaits de Abdou Razack Traoré et de Préjuce Nakoulma qui viennent s’ajouter à la longue indisponibilité d’Alain Traoré. Pour remplacer ces deux joueurs, Paul Put a fait appel au meilleur buteur du dernier championnat national, Banou Diawara, et au jeune espoir, Fadil Sido.
L’entrainement d’hier jeudi 13 novembre 2014, qui était prévu pour avoir lieu au Setsotho stadium de Maseru, s’est finalement déroulé sur le terrain de l’académie de football, Kick for life. Lors de cette avant dernière séance, l’accent a été mis sur les enchainements de passes, la coordination du jeu offensif, le travail devant les buts. Ensuite, Paul Put a scindé son groupe en deux équipes de 9 joueurs qui a permis d’entrevoir l’équipe probable avec, notamment le duo Bakary Koné-Steve Yago, Mohamed Koffi, Narcisse Bambara, Adama Guira, Djakaridja Koné, Jonathan Zongo, Issaka Ouédraogo et Germain Sanou. Avant le match, l’équipe procédera à la traditionnelle prise de contact avec la pelouse synthétique du Setsotho stadium, ce vendredi 14 novembre, à 14h GMT.
Les arbitres du match sont Burundais, Thierry Nkurunziza, Ramadham Nijimbérré et Hervé Kakunzé. Le commissaire au match est Malawite, en la personne de Maxwel Mtonga1
Par Philippe Bouélé BATIONO (envoyé spécial à Maseru)
Ils ont dit
Sita Sangaré, président de la FBF
« Mais, il y a eu des problèmes
de visa»
« Notre objectif en venant ici, c’est de prendre les 3 points. On est mobilisé et on se prépare pour cela. C’est vrai que les conditions n’ont pas été faciles depuis le début. Mais, l’ambiance est bon enfant au sein du groupe. Nous pensons que l’objectif sera atteint.

Qu’est-ce qui explique l’échec
du stage en Afrique du Sud ?

Ce sont les aléas. Même quand nous discutions avec le coach, il avait dit qu’il fallait s’acclimater en Afrique du Sud. Il cherchait un endroit qui soit de la même altitude que le Lesotho. Mais, nous avions pensé, dès le départ, que la meilleure solution était de venir directement au Lesotho. Finalement, nous nous sommes rangés à l’avis du coach. Mais, il y a eu des problèmes de visa. Le protocole de la Fédération travaille aux affaires étrangères qui connait bien la procédure a monté les dossiers. Ça été fait et c’est par la suite que nous avons appris que les visas qui ont été donnés étaient des visas de transit. Immédiatement, nous avons contacté l’ambassade d’Afrique du Sud au Burkina pour voir comment on pouvait remédier à cette situation. Nous avons appliqué toutes les solutions qui nous ont été proposées. Mais, ça n’a finalement pas abouti. L’ambassade avait pourtant demandé une lettre d’invitation de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), ainsi que la réservation de l’hôtel, en Afrique du Sud. Après, on nous a dit que ça ne marche pas. Ensuite, on nous a demandé de contacter la SAFA pour qu’elle essaie, elle nous a dit qu’elle n’est pas habilitée à le faire. Nous sommes repartis vers l’ambassade. Mais, pour ne pas perdre de temps, nous avons décidé de venir directement au Lesotho.

Paul Put, coach des Etalons
« Je sens que les joueurs veulent faire quelque chose pour le Burkina»
« Nous avons eu beaucoup de difficultés, notamment avec le terrain. Au début, on n’avait que 9 joueurs jusque-là, nous ne sommes pas complets. Avec l’état du terrain, on n’avait pas la possibilité de faire de bonnes choses. Après la pluie d’hier (mercredi 12 novembre, Ndlr), le terrain était gâté. Cela a créé des difficultés, mais on fait avec. C’est dommage qu’on n’ait pas eu le visa pour le regroupement à Johannesburg.
Mais, le moral et le mental sont importants. On peut dire que techniquement nous sommes les meilleurs. J’ai le sentiment que les joueurs veulent jouer le match contre le Lesotho. Durant ces quelques jours, on a travaillé le mental, le moral. On a travaillé sur de petits espaces étant donné que le terrain était mauvais. C’est donc pour avoir la confiance. Sinon techniquement et tactiquement, on n’a rien fait de grand. On a encore une journée pour se préparer. Le plus important est que je sens que les joueurs veulent faire quelque chose pour le Burkina. »

Banou Diawara, néo-Etalon
« Je vais me battre pour rester aussi longtemps que possible dans le groupe »
« Ma sélection, c’est la récompense du travail que j’ai abattu la saison dernière. J’ai été bien adopté par les grands frères comme Bansé, Charles Kaboré et les autres. Je me réjouis d’avoir été aussi bien accueilli. Je vais me battre pour rester aussi longtemps que possible dans le groupe et intégrer le plan du coach. Je veux grouiller pour avoir un contrat professionnel et venir défendre les couleurs de mon pays valablement. »

P.B.B
Commentaires