Le Burkina Faso ne coure pas pour l’instant des sanctions des Etats-Unis #aOuaga

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Le Burkina Faso ne coure pas pour l’instant des sanctions des Etats-Unis

Publié le jeudi 13 novembre 2014 | Xinhua

© Autre presse par DR
Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso

OUAGADOUGOU -- L'ambassadeur des Etats- Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi, a déclaré, à l'issue d' une audience avec le nouvel homme fort, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, que son pays n'envisage pas pour l'instant de sanctions à l'encontre du Burkina Faso.

"Il est trop tôt de parler de sanctions. Nous, nous sommes là, comme l'avons dit au lieutenant-colonel aussi longtemps qu'il y a des progrès dans le processus de retour à l'ordre constitutionnel normal", a-t-il déclaré, précisant que son pays est présent "pour travailler avec le peuple burkinabé".

L'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré a été contraint par la rue à quitter le pouvoir alors que son entourage s'apprêtait à voter une loi qui lui permettrait de se représenter en 2015, malgré ses 27 années passées à la tête de l'Etat.

Les Etats-Unis avaient à plusieurs reprises mis en garde M. Compaoré contre une éventuelle révision de la Constitution.

Depuis le départ de M. Compaoré en Côte d'Ivoire, la gestion des affaires courantes est assurée par l'armée. Un projet de Charte de la transition a été élaboré par la société civile et la classe politique et soumis à l'appréciation de l'armée.

M. Mushingi a exhorté à ''un transfert rapide du pouvoir à une autorité civile''. Il a précisé que la transition doit être régie par l'ordre constitutionnel avec l'objectif d'organiser des élections en 2015.