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La FILO préfigure l’industrie burkinabè du livre, selon le ministre Baba Hama
Publié le mardi 18 decembre 2012   |  AIB


Baba
© Autre presse par DR
Baba HAMA, Ministre de la Culture et du Tourisme
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012


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Ouagadougou - Le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama, a indiqué vendredi que la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) procède d’une stratégie devant aboutir à la création d’une industrie du livre, a constaté un journaliste de l’AIB.

« La Filo n’est pas une simple manifestation festive. Elle procède d’une stratégie adoptée par le ministère de la culture et du tourisme pour organiser les acteurs du secteur du livre, fédérer leurs actions afin d’aboutir à la création d’une industrie du livre », a déclaré le ministre Hama à l’ouverture de la 11ème édition de la foire du livre.

Du reste, c’est au fondement de cette philosophie que renvoie le thème de la présente édition : « Livre, lecture publique et défis de développement », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la foire du livre a pour ambition de contribuer à l’émergence de cette industrie du livre, en favorisant la rencontre de tous les acteurs du domaine.
Selon lui, le livre est un facteur de développement à travers de la création d’infrastructures et d’emplois, mais aussi un facteur de richesse spirituelle, intellectuelle et scientifique.

Pour le parrain de la 11e Filo, Karim Koné, président de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF), « la connaissance et l’information véhiculées par les livres sont des facteurs de plus en plus déterminants pour la création de richesse, la transformation des usages sociaux et le développement humain ».

L’acquisition du savoir scientifique, du savoir-faire et du savoir-être constitue un outil fort précieux pour la formation de la personnalité d’un individu et aussi pour une participation plus active et plus conséquente des citoyens à la vie de la communauté, a renchéri le ministre Hama, justifiant de fait le concept de « lecture publique » initié par son département.

« Nous encourageons nos autorités ainsi que les acteurs du livre à créer davantage de bibliothèques, à former les bibliothécaires aux nouvelles exigences de leur profession en l’occurrence les NTIC et le numérique », a déclaré M. Koné.

Présent à la cérémonie d’ouverture, le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a témoigné sa reconnaissance au Burkina Faso pour le choix de son pays comme invité d’honneur.

« En conviant la Côte d’Ivoire à prendre part à la 11e édition de la FILO et en lui attribuant la qualité de pays invité d’Honneur, le Burkina Faso marque, de façon forte, son attachement à la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué.

Pour lui, la Filo est un espace de solidarité et de fraternité accrue d’où la présence de la délégation ivoirienne forte de 42 membres, professionnels de la chaîne du livre.

Quant à l’écrivain invité d’honneur, Bernadette Dao, c’est emprunte d’émotion qu’elle a témoigné sa gratitude pour le choix de sa « modeste personne ».

La Filo se tient du 14 au 18 décembre prochain dans le pavillon soleil levant du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) où 25 « bibliothèques de circonstance » ont été aménagées pour 1500 à 2000 visiteurs attendus.

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