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Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-unis : trop tôt pour parler de sanction
Publié le jeudi 13 novembre 2014  |  L`Observateur Paalga
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© aOuaga.com par A.O
Corps de la paix américain : 30 nouveaux volontaires prêtent serment
Mardi 19 août 2014. Ouagadougou. Trente nouveaux volontaires du Corps de la paix américain ont prêté serment dans les locaux de l`ambassade des Etats-Unis d`Amérique au Burkina. Photo : Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis d`Amérique au Burkina




Toujours en vue de la transition politique civile, le Lt-colonel Zida et son staff poursuivent les concertations au siège du Conseil économique et social. Hier 12 novembre 2014, le chef de l’Etat a reçu plusieurs délégations dont les plus importantes étaient celles de l’Organisation internationale de la Francophonie conduite par l’ancien président du Cap-Vert, Antonio Monteiro, la mission conjointe de l’Union africaine, de l’ONU et de la CEDEAO, avec à leur tête l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo et celle de l’ambassadeur des USA, Tulinabo Mushingi.

Tulinabo Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis

Pour nous, l’objectif est de continuer le dialogue que nous avons commencé depuis dimanche. Nous encourageons la poursuite du dialogue et les discussions entre les différentes couches sociales. Pour les Etats-Unis, trois points sont essentiels à leurs yeux.

Premièrement, il s’agit d’une passation rapide du pouvoir à une autorité civile. Deuxièment, la transition doit être régie par l’ordre constitutionnel et troisièment la transition doit avoir pour objectif de préparer l’élection de 2015.

Nous avons vu la charte mais, comme vous le savez, elle a été préparée par deux groupes. Les deux documents seront certainement fusionnés aujourd’hui et ça nous encourage et nous avons foi que l’on trouvera le juste milieu. Je le répète, les Etats-Unis tiennent à ces trois points que j’ai énumérés plus haut.

Les choses doivent de se passer ainsi afin que les militaires retournent à leurs fonctions primordiales : assurer l’intégrité territoriale du pays et sécuriser le peuple. Il est trop tôt pour parler de sanctions aujourd’hui, nous avons rencontré le colonel et tant qu’il y aura des progrès, nous sommes prêts à travailler avec le peuple. Et puis quand il y a des problèmes, on ne peut pas tout de suite commencer à parler de sanctions.



Edem Kodjo, SG adjoint de l’ONU pour l’Afrique

Le bout du tunnel



Il s’est agi de poursuivre les discussions de mardi. Nous sommes venus entretenir le Lt-colonel Zida de toutes les évolutions possibles et envisager avec lui les voies et moyens pour arriver à une solution. Mardi soir, nous sommes partis avec l’espoir accroché au cœur que les choses peuvent se concrétiser aujourd’hui ou demain de façon que nous ayons enfin la lumière.



Antonio Monteiro, chef de la délégation de l’OIF

Une prise de contact



C’est une délégation qui a été dépêchée par le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Abdoul Diouf lui-même. C’est une mission d’information et de prises et de prise de contact. Ce sont nos premiers échanges avec le Lt-colonel Zida, lequel nous a donné des informations concrètes sur la transition. Il a surtout traduit la volonté de l’Armée de remettre le pouvoir aux civils au plus tôt si possible même dans six mois. Il a montré une volonté et une détermination pour le retour à une vie constitutionnelle.



Soumaïla Sanou, représentant du chef coutumier des Bobo Mandaré

Accompagner la transition



Le chef de l’Etat nous a fait le point des événements que vous connaissez tous. Il nous a assuré aussi de sa volonté de transmettre le pouvoir aux civils. Pour cela, il a demandé nos bénédictions. Nous avons un rôle d’accompagnement qui est différent de celui de ceux qui sont engagés à plein temps.

Marc Somda, SG du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale

Du vote des Burkinabè de l’étranger à la présidentielle de 2015

Nous sommes venus avec le Conseil des Burkinabè de l’étranger discuter de la possibilité du vote de nos compatriotes de l’étranger à la présidentielle de 2015. Le chef de l’Etat par intérim a envisagé leur participation. La CENI étant déjà passée s’entretenir avec les autorités, la décision appartient à qui de droit.

Jean Stéphane Ouédraogo
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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