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Le SYNATIC à propos de l’attaque de la RTB : « C’est la conséquence de l’immixtion des autorités dans le traitement de l’information », Justin Coulibaly
Publié le jeudi 13 novembre 2014  |  RTB
Justin
© Autre presse par DR
Justin Coulibaly, SG du SYNATIC.




12 novembre 1988- 12 novembre 2014, voici maintenant 26 ans que le syndicat autonome des travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) est né sous les cendres du STOV. Pour célébrer ces 26 années d’existence, le SYNATIC a organisé une assemblée générale pour dresser à ses militants et sympathisants, le bilan des 26 années de lutte. Comme on pouvait se douter, l’insurrection populaire, survenue les 30 et 31 octobre 2014, a dominé les débats au cours de cette assemblée générale. A cet effet, le secrétaire général du SYNATIC, Justin Coulibaly, a salué la lutte qui a abouti à la chute du régime Compaoré et à une partie de son clan. Une victoire que le secrétaire général met à l’actif de la jeunesse. Il a donc salué l’héroïsme et le sacrifice du peuple burkinabè dans son ensemble. Avant de s’appesantir sur les casses perpétrées contre la télévision et la radiodiffusion nationale du Burkina, Justin Coulibaly a, au nom du bureau national, adressé ses félicitations à l’ensemble des travailleurs des médias publics et privés qui, a-t-il dit, « ont assuré un travail professionnel remarquable qui a permis à l’opinion publique nationale et internationale de vivre ce tournant historique de l’histoire du vaillant peuple burkinabè ». Pour Justin Coulibaly, l’attaque des locaux de la télévision nationale lors des manifestations des 30 et 31 octobre derniers, n’est rien d’autre que la conséquence directe des pratiques d’une autre époque qui visent à dénaturer le contenu des reportages au sein des médias publics. Il en veut pour preuve l’intervention directe des responsables du ministère de la Communication dans le traitement du reportage sur la marche de l’opposition politique du 29 juin 2013, le charcutage du reportage de Hahadi Samdamba sur les manifestations des citoyens pour revendiquer l’éclairage d’un tronçon de la route nationale N°1 et la fermeture des caniveaux sur le même tronçon. Cette immixtion des responsables du ministère de la Communication d’alors, avait été dénoncée de façon énergique par le SYNATIC, car cela expose les travailleurs des médias publics à la vindicte populaire. Cette interpellation des autorités du ministère de la Communication, en son temps, visait à en croire Justin Coulibaly, à revaloriser l’image des travailleurs des médias publics, au niveau des populations. De plus, cela visait, à faire respecter les règles d’éthiques et de déontologie dans le traitement de l’information et de montrer le professionnalisme et le traitement équilibré de l’information dont devrait se prévaloir les médias publics. « Cette lutte pour la satisfaction des intérêts moraux et matériels des travailleurs, a valu la répression féroce des militants les plus actifs du SYNATIC, à travers les affectation-sanctions et autres répressions ouvertes et sournoises ». Pour enfoncer le clou, a dit Justin Coulibaly, « l’ex-ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré et son staff politico-idéologique, a, dans le cadre de la restructuration des structures du CDP, réactivé celle de son ministère à Ziniaré, le samedi 20 septembre 2014, pour mieux caporaliser le secteur de la communication ». Au regard de la nouvelle donne qui prévaut actuellement avec la chute de Blaise Compaoré, le secrétaire général du SYNATIC a invité les militants et les sympathisants à rester mobilisés pour exiger, entre autres, l’arrêt de l’immixtion des autorités dans la collecte et le traitement de l’information au niveau des médias publics. En outre, le SYNATIC exige des nouvelles autorités, l’annulation pure et simple des mesures arbitraires d’affectation et de brimades, de toutes sortes prises, à l’encontre des travailleurs qui se sont battus pour l’équilibre de l’information, l’amélioration conséquentes des conditions de vie et de travail des travailleurs des médias publics et de la culture, l’adoption d’un statut particulier pour les travailleurs des médias publics et la mise en œuvre effective de la convention collective au niveau de la presse privée1
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