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Réquisition de l’armée pour réprimer la manifestation du 30 octobre dernier: Les erreurs graves de Luc Adolphe Tiao
Publié le jeudi 13 novembre 2014  |  Le Quotidien
11-Décembre
© Présidence par DR
11-Décembre à Dédougou : le Premier ministre visite les chantiers
Samedi 13 septembre 2014. Dédougou (région de la Bocule du Mouhoun). Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et le directeur de cabinet du Président du Faso, Sanné Mohamed Topan, ont visité les chantiers du 11-Décembre et assisté à la réunion des comités d’organisation, régional et national des festivités nationales




Un document d’une extrême gravité circule depuis un certain temps sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une « réquisition complémentaire spéciale », signée de l’ex-Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et datée du 29 octobre 2014. Ce document, s’il est authentique, inquiète plus d’un. Car, dans celui-ci, le Premier ministre, agissant « au nom du peuple », « requiert le chef d’Etat major général des forces armées « de prêter le concours des troupes nécessaires pour empêcher par la force les troubles à l’ordre public ». Dans ledit document, « l’usage des armes » est un des moyens d’emploi. D’où toute l’indignation que suscite le document qui circule. Ainsi, faut-il comprendre que c’est ce document qui a été à l’origine de l’usage des armes contre les civils le 30 octobre dernier ? Pourquoi d’ailleurs une telle décision quand on sait qu’on avait affaire à des manifestations pacifiques ? Du reste, est-il du ressort du Premier ministre, parlant au nom du peuple, de prendre une décision qui s’apparente à un Etat de siège ? Autant de questions qu’on se pose, à la lecture du document. De ce fait, les autorités doivent apporter plus d’éclaircissement sur ce fameux document afin que les responsabilités soient situées quand on sait que l’usage des armes a occasionné des pertes en vies humaines.
Par ailleurs, selon certaines indiscrétions, c’est le même type de document signé par le même Luc Adolphe Tiao qui a prévalu l’intervention armée à Bobo-Dioulasso, en 2011 pour faire face à la mutinerie dans les casernes de ladite ville. Un usage de la force qui n’a pas manqué également d’ôter la vie à des Burkinabè. Plusieurs soldats et même des civils ont trouvé la mort lors de cette intervention. Le bilan exact des morts n’a pas été communiqué parce que le régime Compaoré avait la main mise sur la justice et l’armée. Maintenant que ce régime est tombé, Tiao ne doit pas être surpris d’aller répondre devant la justice, la gravité de son acte. Alors, vivement que ce document soit authentifié et que les responsabilités de toutes ces pertes en vies humaines soient situées1

La Rédaction
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