Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Pays N° 5258 du 14/12/2012

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Armes legeres et de petit calibre : Le secteur informel sensibilisé à la lutte contre leur prolifération
Publié le lundi 17 decembre 2012   |  Le Pays




 Vos outils




Dans le cadre de la poursuite de sa mission, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des Armes légères et de petit calibre (ALPC) a organisé un atelier de sensibilisation au profit du Réseau des associations de l’économie informelle du Burkina Faso. C’était le 13 décembre 2012 à Ouagadougou.

Les attaques à main armée dans les domiciles, sur les grands axes routiers, les violences dans les écoles et quartiers, les vols, les viols, les coups et blessures volontaires entraînant souvent la mort sont des signes visibles de la montée de la criminalité au Burkina Faso. Cet état de fait est, entre autres, le corollaire de la circulation illicite des Armes légères et de petit calibre (ALPC) dans le pays. Afin de lutter efficacement contre cette insécurité, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des ALPC a rencontré les acteurs du secteur informel le 13 décembre dernier dans la capitale burkinabè pour les sensibiliser et contribuer ainsi à la lutte contre la prolifération de ces armes.

« Suivre les voies légales pour l’acquisition des armes »

Pour le colonel Christophe Raoul Tapsoba, président de la commission initiatrice de l’atelier, l’essence de la rencontre est d’une part, de sensibiliser les participants à suivre les voies légales pour l’acquisition des armes au cas où ils le désiraient et d’autre part, de les exhorter à apporter leur concours aux services de sécurité. « Posséder une arme par devers soi n’est pas gage d’une sécurité puisque le contraire a été démontré » surtout avec le contexte actuel dans la sous-région, a souligné le colonel Christophe Raoul Tapsoba. Ce qui justifie la tenue de cet atelier, selon lui, c’est que les petits commerçants, avec leur mobilité, sont plus aptes à posséder, d’une manière illégale, des armes dans le but de protéger leurs biens et de se défendre. Ainsi, poursuit-il, la rencontre produira un écho favorable pour la réduction de cette prolifération des armes légères et de petit calibre. En rappel, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre est une composante du Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine créé en mai 2009 sous le leadership de la commune de Ouagadougou et de ONU-Habitat qui a été représentée à l’atelier par sa chargée des programmes au Burkina Faso, Basilisa Sanou.

Germaine KERE

 Commentaires