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Transition : "Tout devrait rentrer dans l’ordre"
Publié le mercredi 12 novembre 2014  |  Sidwaya
Transition
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Transition au Burkina : Macky Sall et Faure Gnassingbé jouent les médiateurs
Mardi 11 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico Ouaga 2000. Les présidents sénégalais, Macky Sall, et togolais, Faure Gnassingbé, ont rencontré la société civile, l`opposition, les autorités coutumières et religieuses pour aider à poser les jalons de la transition




Les autorités militaires ont fait des remarques sur l’avant-projet de la Charte qui leur a été adressé par les civils. Les émissaires de la CEDEAO, le président sénégalais, Macky Sall, et son homologue togolais, Faure Eyadema, se sont entretenus avec les acteurs hier mardi 11 octobre 2014 à Ouagadougou à ce sujet.

L'actualité au Burkina Faso est toujours marquée par diverses médiations pour une sortie de crise devant mener à une transition civile. C'est dans cette dynamique que le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a reçu mardi 11 octobre 2014 dans la mi-journée, les présidents Macky Sall du Sénégal et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo. Les deux émissaires sont arrivés à Ouagadougou pour échanger avec les différentes parties prenantes du processus de transition en vue de trouver un consensus. Pour parvenir à un réel compromis, les émissaires de la CEDEAO ont rencontré tour à tour les politiques, les organisations de la société civile, les religieux, le Conseil constitutionnel ainsi que les chefs militaires afin d'inviter toutes les parties à regarder dans la même direction. Pour le président sénégalais, c'est une rencontre importante avec toutes les composantes de la transition burkinabè. Il a aussi indiqué que l'avant projet de la Charte a été amendé par les autorités militaires. De ce fait, le rôle, des émissaires poursuit-il est de faire converger les idées dans le même sens. C'est dans cette optique qu'il a invité les politiques et la société civile à revoir leur position afin de faciliter la mise en place de l'autorité civile de transition. "Tout devrait rentrer dans l'ordre dans les jours à venir", a-t-il précisé. Pour la transition, le président Macky Sall reprenant les propositions de l'armée, a souhaité que les organes soient allégés, mais dans un esprit inclusif vers une élection démocratique. Sur le choix du président de la transition, M. Sall a déclaré : "Nous n'avons pas de proposition à faire, nous faisons la facilitation, le choix et les propositions reviennent au peuple burkinabè". De l’explication du chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, Zéphirin Diabré, les chefs d’Etat du Sénégal et du Togo dans le cadre de leur mission d’aider le Burkina Faso à sortir de sa phase actuelle ont présenté, à la suite de l’avant projet de Charte remis aux nouvelles autorités, les observations qui ont été faites par ces dernières sur le document. «Nous sommes donc en possession de leurs remarques qui vont nous permettre dans le cadre d’une plénière prévue pour ce mercredi matin d’échanger autour des différentes observations des militaires afin de finaliser le document». Il a précisé en outre que tout est fait de telle sorte que les choses puissent aller de l’avant afin de permettre au pays de recouvrer sa stabilité d’antan. Ablassé Ouédraogo du parti Le Faso Autrement, s’est, quant à lui, réjoui de la démarche des autorités actuelles. il a, en outre, indiqué que la société civile et les partis politiques vont s’asseoir pour examiner mutuellement les propositions de chaque partie avant de se pencher sur les contre-propositions des autorités militaires et par la suite tirer une conclusion pour une solution durable. A son sens, le consensus n’est pas impossible. «Je pense que ce n’est pas la mer à boire ; nous sommes tous de ce pays ; nous sommes des patriotes et nous avons la volonté de stabiliser la paix et remettre le pays sur les rails», a-t-il déclaré. Du coté de la société civile, le professeur Luc Maruis Ibriga, qui n'a pas voulu s'exprimer, a tout de même indiqué que les propositions de sa structure seront connues ultérieurement. Le pasteur Samuel Yaméogo a, au nom de la communauté religieuse, déclaré que par la grâce de Dieu tout ira bien.

Wanlé Gérard
COULIBALY
Wendesonguéda Aubin NANA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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