Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

À Bobo Dioulasso: «Tout est parti en l’air»
Publié le lundi 10 novembre 2014  |  RFI
Saccages
© aOuaga.com par G.S
Saccages de bâtiments : images de désolation d`après-manifestations
Vendredi 31 octobre 2014. Ouagadougou. Au lendemain des manifestations violentes contre la révision de la Constitution, ce sont des images de désolation qui s`offrent au niveau des bâtiments publics et privés saccagés, pillés ou brûlés




L’avant-projet de la charte de la transition burkinabè prévoit la création d’une sous-commission « vérité et réconciliation ». Mais dans un pays encore marqué par les traces des manifestations d’octobre, le chemin vers la réconciliation semble long.

Le chemin sera long, d’ici à la réconciliation : à Ouagadougou, pour l’heure, les délégués de l’ancien parti majoritaire ne participent pas aux réunions plénières avec la société civile et l’opposition.

À Bobo Dioulasso, l’étendue des dégâts, suite aux manifestations de fin octobre, dans les équipements publics et les domiciles privés des maires adjoints, aurait aussi justifié une commission « reconstruction ». Idrissa, un jeune artiste qui a manifesté le 30 octobre, nous guide à l’intérieur de la mairie centrale – ou plutôt, de ce qu’il en reste : « Tout est brûlé un peu partout. Il y a des vitres cassées. Les plaquettes, les ordinateurs : il n’y a plus rien. Les partisans étaient vraiment très énervés ».

Voiture calcinée

Pour entrer dans la maison du maire Sanou Salia, il faut passer par le coffre d’une voiture calcinée qui a été renversée et fait office de portail de fortune. Le fils du maire raconte : « Tout est parti en l’air. Même les souvenirs, c’est ça qui est grave. Ils étaient vraiment nombreux. Il y avait des gens qui avaient des bidons d’essence… Je ne sais pas ce qui les a motivés ». Il assure ne pas avoir peur de revenir chaque jour sur place : « Pourquoi avoir peur ? C’est ma ville natale. Si quelqu’un a un problème avec moi, on va le régler ».
... suite de l'article sur RFI

Commentaires