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Burkina: le président de l’Union africaine en médiation à Ouagadougou
Publié le lundi 10 novembre 2014  |  AFP
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Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), est arrivé à Ouagadougou pour faire office de médiateur entre les protagonistes de la crise burkinabè
Lundi 10 Novembre 2014




Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), est arrivé lundi à Ouagadougou pour faire office de médiateur entre les protagonistes de la crise burkinabè, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le président mauritanien a été accueilli à l’aéroport par l’actuel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida.

Ce dernier a récemment rejeté l’ultimatum posé par l’UA à l’armée burkinabè pour qu’elle rende le pouvoir aux civils.

L’avion de la compagnie nationale mauritanienne s’est posé peu après 09H30 GMT. M. Zida a accueilli M. Ould Abdel Aziz et les deux hommes se sont donné l’accolade, a constaté l’AFP. L’hymne mauritanien a été joué.

Les deux hommes, qui n’ont fait aucune déclaration, devaient s’entretenir brièvement dans un salon de l’aéroport.

Le président mauritanien rencontrera ensuite l’opposition, la société civile et le camp de l’ancien président Blaise Compaoré, selon les autorités militaires.

Le 3 novembre, l’UA avait donné deux semaines aux autorités militaires, qui ont pris les rênes du Burkina Faso après la démission et la fuite du président Compaoré, pour passer la main à un gouvernement intérimaire civil.

"Le délai qu’on nous a imposé (...) ce n’est pas véritablement une préoccupation pour nous", "l’UA peut dire +dans trois jours+, ça n’engage que l’Union africaine", avait alors déclaré M. Zida.

Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir le 31 octobre, après 27 ans à la tête du pays, par des manifestations monstres déclenchées par son entêtement à vouloir modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat.

L’opposition et la société civile devaient transmettre lundi leur "Charte de la transition", une constitution intérimaire adoptée dimanche soir après de laborieuses discussions et définissant la structure des futures autorités de transition.

Une fois que l’armée - qui a fait ses propres propositions - en aura pris connaissance, des négociations entre protagonistes de la crise commenceront pour élaborer un document de synthèse définitif, ouvrant la voie à la nomination d’un président de la transition et à la restitution par l’armée du pouvoir aux civils.

L’armée a assuré à plusieurs reprises vouloir céder rapidement le pouvoir.
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