Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Crise au Burkina Burkina : opposition et société civile ont finalisé leur charte de la transition
Publié le lundi 10 novembre 2014  |  Jeune Afrique
Le
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, lors des négociations
Samedi 08 novembre 2014 à Ouagadougou




Après d'âpres tractations, opposition et société civile burkinabè ont validé dimanche la version finale de la charte de la transition. Une première étape avant d'engager des négociations avec l'armée pour l'adoption d'un document unique.

La voie est balisée pour demander à l'armée de rendre rapidement le pouvoir. Le 9 novembre, les partis d'opposition et les représentants de la société civile du Burkina Faso se sont mis d'accord sur la charte de la transition.

Le document final a été adopté après d'intenses débats. Il a été décidé entre autres que les députés de la transition pourraient se présenter aux élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2015, tandis que le président et les membres du gouvernement de la transition en seront exclus.

La charte prévoit également un président civil, un gouvernement de 25 ministres et une Assemblée de transition de 90 députés. Le texte adopté dimanche soir doit être transmis lundi aux autorités militaires pour examen. Puis les protagonistes de la crise discuteront avec l'armée pour parvenir à un document unique, faisant la "synthèse" des propositions sur l'architecture de la transition et le profil de ses responsables, selon des membres de la société civile.

"Nous allons discuter ensemble, les militaires nous ont fourni un document, nous avons réfléchi en prenant en compte des éléments de ce document, nous allons nous retrouver ensemble pour discuter", a expliqué dimanche soir Luc Marius Ibriga, rapporteur de la commission ayant élaboré la charte, se disant "optimiste".
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires