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Crise au Burkina Faso : Macky Sall, président du groupe de contact
Publié le dimanche 9 novembre 2014  |  Sidwaya
Situation
© Notre Temps par Harouna Marané
Situation nationale : trois chefs d`Etat au chevet du Burkina
Mercredi 5 novembre 2014. Ouagadougou. Les chefs d`Etat du Sénégal, Macky Sall, du Nigeria, Goodluck Jonathan et du Ghana, Mahama John Dramani sont arrivés au Burkina pour une réunion de haut niveau sur le pays des hommes intègres en crise depuis la démission sous la contrainte de Blaise Compaoré de la tête de l`Etat




Au cours de sa première conférence de presse prononcée après son accession au pouvoir, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida a soutenu à Ouagadougou, selon le magazine panafricain Jeuneafrique.com, que l’armée lèvera la suspension de la Constitution une fois que tout le monde se sera mis d’accord sur une "charte de la transition".

La session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Accra, du 6 au 7 novembre 2014, s’est penchée sur la maladie à virus Ebola et sur la crise au Burkina Faso.
A cet effet, cette session extraordinaire a mis en place un groupe de contact présidé par Macky Sall, président du Sénégal, appuyé par celui du Ghana, John Dramani Mahama, afin de faciliter le processus de transition au Burkina Faso.

S’agissant du «pays des hommes intègres», la conférence appelle à la levée immédiate de la suspension de la Constitution. Également, les chefs d’Etat et de gouvernements ont réaffirmé leur engagement pour la préservation des institutions démocratiques. Mieux, la conférence a relevé l’urgente nécessité de «nommer une éminente personnalité civile pour présider la transition».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, il faut le souligner, ont présenté leurs condoléances aux familles éplorées et leur sympathie aux victimes de l’insurrection du 30 octobre 2014, qui a entraîné la démission de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.
"Les Nations unies soutiendront les actions en faveur d’une transition civile, d’une démocratie et d’une stabilité durable au Burkina Faso", a indiqué Mohamed Ibn Chambas. Avant de rassurer: "les Nations Unies soutiendront les actions pour le retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso".

"Nous réfléchirons à une solution rapide pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Faso", a assuré Désiré Kadré Ouédraogo.

Autre action importante à l’endroit du Burkina, la conférence a invité la communauté internationale à ne pas imposer de sanctions à ce pays. Tout de même, selon le site de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de «rester saisis de la situation au Burkina Faso.»

S’agissant de l’épidémie d’Ebola, l’Union économique et monétaire ouest-africaine a offert un chèque de 1,5 million de dollars, soit un chèque d’un peu plus de 600 millions de Fcfa.
Selon Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO, «trois millions de dollars supplémentaires ont été mis à la disposition des pays affectés» . «Notre priorité est d’empêcher la propagation de la maladie à virus Ebola et de l’éradiquer», a-t-il insisté.
Au cours de sa première conférence de presse prononcée après son accession au pouvoir, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida a soutenu à Ouagadougou, selon le magazine panafricain Jeuneafrique.com, que l’armée lèvera la suspension de la Constitution une fois que tout le monde se sera mis d’accord sur une "charte de la transition". "Le délai de l’Union africaine n’est pas un problème, c’est la stabilité du Burkina qui importe", a-t-il rassuré, rapporte Jeuneafrique.com.

CHEICKNA D. Salif
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