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Sidwaya N° 7315 du 13/12/2012

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Développement énergétique en Afrique : les enjeux de l’énergie solaire discutés à Ouagadougou
Publié le vendredi 14 decembre 2012   |  Sidwaya


Salif
© Autre presse par DR
Salif Lamoussa Kaboré ministre des mines, des carrières et de l’énergie


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Le Ministère des mines, des carrières et de l’énergie a ouvert le jeudi 13 décembre 2012 à Ouagadougou, la première conférence internationale de l’énergie solaire. L’objectif est de mobiliser le secteur privé et de formuler des recommandations pour aider à la prise de décision des pouvoirs publics pour le développement de la filière solaire en Afrique.

Organisée en collaboration avec l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) de Ouagadougou et l’Institut national de l’énergie solaire (INES) de Chambéry en France, la première conférence internationale de l’énergie solaire regroupe à Ouagadougou plus de deux cents participants venus du monde entier. Pendant trois jours, ils vont discuter des enjeux de l’énergie solaire en Afrique, évaluer son potentiel et de proposer des solutions aux contraintes de sa promotion. Des thématiques seront abordées en rapport avec le thème principal, « Energie solaire : Enjeux, potentiels et contraintes pour l’Afrique ».

Selon le ministre burkinabè en charge de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, les défis liés à la sécurité énergétique et à la lutte contre les changements climatiques, exigent des changements immédiats dans la structure énergétique africaine. Il s’agit pour lui, de trouver des voies et moyens adéquats pour opérer une transition vers un système énergétique viable, orienté vers les énergies renouvelables. Il a en outre, rappelé que la 61e Assemblée générale de l’ONU, tenue en décembre 2011, a pris une résolution déclarant l’année 2012 « Année internationale de l’énergie durable pour tous ». « Parmi les ressources renouvelables dont dispose le continent africain, l’énergie solaire se distingue par son abondance et sa bonne répartition sur l’ensemble du continent africain et plus particulièrement, de notre sous-région », a-t-il indiqué. Pour le ministre, cette abondance de la ressource solaire peut contribuer à apporter une réponse aux défis qui affectent de façon considérable, l’approvisionnement en énergie au niveau du continent africain.

M. Kaboré a laissé entendre que le Burkina Faso s’est engagé en faveur de la valorisation de ses ressources énergétiques endogènes dont le solaire, en particulier. « Par ailleurs, des démarches sont en cours, en vue de doter notre pays d’un cadre réglementaire et d’une stratégie de développement des énergies renouvelables, à l’instar de certains pays de la sous-région », a-t-il poursuivi. Il a enfin, appelé les participants à des réflexions fécondes et fructueuses afin de proposer des réponses idoines qui permettront d’impulser une nouvelle dynamique au développement de l’énergie solaire en Afrique. Le directeur général de 2iE, Paul Giniès, a assuré que les participants examineront la question de l’énergie solaire de manière approfondie, au cours de ces journées.

« Nous ne nous arrêtons pas là, car nous voulons en faire plus. C’est notre rôle en tant que communauté scientifique d’établir des diagnostics. Nous devons aller plus loin pour proposer des solutions scientifiquement, techniquement, économiquement et socialement, soutenables », a-t-il poursuivi. Pour lui, il est temps de faire bouger les lignes pour que le Burkina Faso et l’Afrique profitent mieux de ce potentiel énergétique pour nourrir une économie africaine émergente. L’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Emmanuel Berth a, quant à lui, salué la tenue de cette conférence qui permettra d’apporter une solution à la problématique de l’énergie en Afrique. Et de rappeler que la France, à travers l’Agence française de développement(AFD), finance un projet qui vise à renforcer le 2iE et l’Université de Ouagadougou dans la recherche des énergies renouvelables.

Adama SEDGO

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