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Lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, chef de l’Etat de la transition : "Une avancée majeure dans le processus de sortie de crise a été amorcée"
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  aOuaga.com
Burkina
© aOuaga.com par G.S
Burkina : première conférence de presse du chef de l`Etat de la transition
Jeudi 6 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a animé sa toute première conférence de presse depuis son arrivée aux affaires le 31 octobre après la démission forcée de Blaise Compaoré de ses fonctions de président du Faso




Le chef de l’Etat de la transition burkinabè, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a animé sa toute première conférence de presse dans la soirée du 6 novembre 2014 à Ouagadougou. Au cours de celle-ci, il a laissé entendre qu’’une avancée majeure dans le processus de sortie apaisée de la crise a été amorcée.

Dans sa brève déclaration liminaire, le chef de l’Etat de la transition est revenu sur les consultations qu’il a entreprises depuis la démission de Blaise Compaoré "en vue de la mise en place d’un organe de transition consensuel et représentatif de toutes les composantes du peuple burkinabè". Il a aussi évoqué la venue des trois chefs d’Etat du Ghana, du Nigeria et du Sénégal le 5 novembre à Ouagadougou pour des consultations des acteurs nationaux au cours de laquelle il a été ressorti, par exemple, la nécessité de la nomination par consensus d’une éminente personnalité civile pour présider la transition, celle de la formation d’un gouvernement de transition pour une période d’un an. Au regard de ce qui précède, le lieutenant-colonel Zida a estimé "qu’une avancée majeure dans le processus de sortie apaisée de la crise a été amorcée". Dans cette optique, a-t-il laissé entendre, l’armée a reçu au cours de ses consultations plusieurs propositions de schémas de transition venant d’horizons divers. Et sur cette base, elle a élaboré un "Projet de protocole de cadrage de la transition".
Dans ses réponses aux questions, le chef de l’Etat a fait savoir par exemple que "nous sommes sur le droit chemin pour trouver une sortie honorable de la crise". Sur le choix de la personnalité civile devant diriger la transition, le lieutenant-colonel Zida a laissé entendre que l’on s’achemine vers un consensus et que le choix de cette personnalité va revenir à un collège qui sera mis en place. Il a aussi fait savoir qu’il n’est pas préoccupé par le délai de 15 jours donné par l’Union africaine allant même jusqu’à dire que le dit délai n’engage que l’organisation africaine. Toutefois, il n’estime pas nécessaire de prolonger ce délai ou de le raccourcir. Pour lui ce qui est essentiel pour le Burkina est de parvenir à un consensus qui permettra, au bout d’une année, à des élections dont les résultats seront acceptés par tout le monde.


Séni DABO
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