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Réunion de haut niveau de la CEDEAO : l’opposition et la société civile contestent l’ex-majorité
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  burkina24
27e
© aOuaga.com par G.S
27e anniversaire du 15-Octobre : une commémoration sous le signe de l`unité
Mercredi 15 octobre 2014. Ouagadougou. Les héritiers politiques du président Thomas Sankara sont allés déposer à l`unisson une gerbe de fleurs sur sa tombe dans le cadre de la commémoration du 27e anniversaire de son assassinat le 15 octobre 1987. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président du Front progressiste sankariste (FPS)




La Réunion de haut niveau de la CEDEAO sur la transition au Burkina a failli finir en queue de poisson au moment de sa dernière phase. Après avoir rencontré individuellement l’ensemble des acteurs en leur demandant notamment de revenir une heure plus tard avec trois noms pour diriger la transition, une plénière devrait mettre tout le monde face à face afin de faire le bilan. Mais cette phase a dégénéré, car aussitôt entrés, les membres de l’opposition et des organisations de la société civile sont ressortis de la salle avec moult protestations.

« Qu’ils s’en aillent ou nous ne retournons pas dans cette salle« , clame Marcel Tankoano, président du M21 membre de la société civile. « Nous n’avons pas encore enterré nos morts, ils ne peuvent donc pas être ici« , déclare Me Bénéwendé Sankara, président du FPS, membre de l’opposition politique.

Ces remontrances sont adressées aux membres de l’ex-majorité présidentielle, notamment Alain Yoda du CDP et Zacharia Tiemtoré de l’ADF/RDA, qui étaient prévus sur la feuille des rencontres de la réunion de haut niveau. Ils devraient faire, comme toutes les autres composantes, des propositions de trois personnalités pour assurer la transition.
Mais à en croire Marcel Tankoano, la société civile et l’opposition n’étaient pas informées que ces derniers devraient « s’assoir à la même table » qu’eux. Raison de cette colère. Pour les protestataires, ce sont les membres de la majorité qui ont été à la base de la situation actuelle au Burkina et ils ne devraient donc pas être présents à ces discussions.
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