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Plan-Burkina plaide pour la scolarisation des filles
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  Sidwaya
Présidence
© Présidence par DR
Présidence du Faso : le représentant résident de l’UNICEF au Burkina reçu en audience
Lundi 5 mai 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience le représentant résident de l’UNICEF au Burkina, Marc Rubin




Le bureau de Plan-Koupéla Burkina Faso, a commémoré, le jeudi 23 octobre 2014 dans ladite localité, la Journée internationale de la fille. Elle a été une occasion de remettre le rapport national «Because i am a girl 2014» aux autorités, sous la présence de l’UNICEF.

Les jeunes filles sont victimes de divers abus qui entravent leur développement. Parmi ceux-ci, on note entre autres, les abus sexuel, la traite, les mutilations génitales, les mariages forcés, les mariages précoces. C’est pour mettre fin à ces pratiques que Plan-Burkina Faso a créé en 2006 un programme dénommé : «Because i am a girl», en français, «Parce que je suis une fille». Un plan décennal qui devrait se terminer en 2016 avec un résultat positif de 400 000 000 de filles épargnées des abus. Ainsi, Plan-Burkina Faso et bien d’autres ONG de lutte pour la promotion de la jeune fille ont influencé les Nations unies à prendre le 19 décembre 2011 une résolution, la 66/170, qui consacre désormais le 11 octobre de tous les ans, la journée internationale de la fille. Cette année, la Journée internationale de la jeune fille a été célébrée sous le thème : «La problématique de la scolarisation de la jeune fille». Selon le directeur des programmes, Daniel McCormick, représentant le représentant-résident de Plan-Burkina : «18,2% des filles inscrites au postprimaire achèvent leur cycle et 81,8% se retrouvent dans une impasse temporaire ou définitive». C’est au regard de ce constat amer que le programme «Because i am a girl» s’est penché sur «l’accès et le maintien des filles au secondaire.» L’objectif principal de cette campagne «Because i am a girl» de cette année au Kourittenga est de mobiliser entre octobre 2014 et mai 2015, des ressources locales pour les années scolaires 2014-2015 et 2015-2016. Ces fonds serviront de bourses d’études pour deux (2) ans à raison de 75 000 F CFA pour chacune des 100 filles vulnérables identifiées et inscrites au post-primaire dans la province du Kourittenga. S’inscrivant dans la même dynamique, le gouvernement du Burkina Faso a décidé de subventionner depuis un certain temps l’éducation des filles pour qu’elles puissent effectivement accéder à l’école. Toute chose qui a fait dire au haut-commissaire du Kourittenga Irène Coulibaly, à la population d’inscrire leurs filles à l’école. «En 2012-2013, 4 855 filles ont reçu cette subvention au Kourittenga à hauteur de 4 855 000 Francs CFA et en 2013-2014, 5 929 filles pour un montant de 5 929 00 FCFA», a-t-elle confié. Au cours de la cérémonie, une mention spéciale a été faite à l’UNICEF pour son combat pour le respect des droits de la jeune fille. Pour la marraine de cette journée, la députée Franceline Naré/Oubda, c’est un honneur pour elle de voir sa province abriter «Because i am a girl». De ce fait, elle réaffirmé son entière adhésion à l’idéal de Plan Burkina à travers son programme «Because i am a girl».


Amédée SILGA
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