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Trois chefs d’Etat ouest africains pour trouver une issue consensuelle au Burkina
Publié le mercredi 5 novembre 2014  |  Agence de Presse Africaine
Situation
© Notre Temps par Harouna Marané
Situation nationale : trois chefs d`Etat au chevet du Burkina
Mercredi 5 novembre 2014. Ouagadougou. Les chefs d`Etat du Sénégal, Macky Sall, du Nigeria, Goodluck Jonathan et du Ghana, Mahama John Dramani sont arrivés au Burkina pour une réunion de haut niveau sur le pays des hommes intègres en crise depuis la démission sous la contrainte de Blaise Compaoré de la tête de l`Etat




Les chefs d’Etat ghanéen, sénégalais et nigérian arrivés mercredi matin à Ouagadougou, continuent de mener des consultations pour trouver une issue consensuelle à la crise politique née des manifestations populaires qui ont contraint Blaise Compaoré à démissionner, a-t-on constaté dans la capitale burkinabè.

John Dramani Mahama du Ghana, Maky Sall du Sénégal et Goodluck Jonathan du Nigeria, arrivés à Ouagadougou dans la matinée dans la capitale burkinabè, ont rencontré, après le chef de la transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, l’opposition politique, la société civile, le conseil constitutionnel et la communauté religieuse.

« La société civile a été invitée à exposer sa vision des événements qui se sont produits au Burkina Faso et la période transitoire. Par priorité il nous faut mettre l’accent sur les valeurs d’inclusivité, de transparence et de partage pour le bien du Burkina Faso », a fait remarquer le juriste analyste politique Siaka Coulibaly de la société civile.

Il a également ajouté que le second point de concertation est « l’architecture de la transition qui est un point prioritaire à côté des valeurs dans lequel il faudrait l’organiser de telle sorte que l’ensemble des composantes du peuple burkinabè puisse y contribuer afin qu’à l’issue de la transition, nous puissions dessiner le cadre juridique et institutionnel d’une démocratie achevée ».

M. Coulibaly a expliqué que le 3e point sur lesquels ils ont discuté « est celui de la personnalité qui va être proposée pour diriger la transition ».

A l’issue de ces différents points de concertation, les chefs d’Etat ont demandé que chaque partie propose trois noms de personnes qui pourraient diriger la transition.

Sur la durée de la transition, la société civile a proposé « six mois » pendant que la communauté internationale suggère « un an » avant d’organiser les élections.
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