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Crise au Burkina Faso : quelles conséquences pour l’économie ?
Publié le mardi 4 novembre 2014  |  Jeune Afrique
BAD
© aOuaga.com par A.O
BAD : c`est parti pour le jubilé d`or au Burkina
Mercredi 14 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a officiellement lancé, au Burkina, les activités de la célébration des 50 ans de la Banque africaine de développement (BAD). Photo : Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l`Economie et des Finances et gouverneur du Groupe de la BAD pour le Burkina




L'insurrection populaire qui a conduit à la démission de Blaise Compaoré a laissé des stigmates sur l'économie burkinabé. Toutefois, la défiance des investisseurs et les sanctions éventuelles des bailleurs de fonds pourraient avoir des conséquences beaucoup plus sévères. Décryptage.

Les biens immobiliers de plusieurs proches - réels ou supposés - de Blaise Compaoré n'ont été pas épargnés durant la révolte populaire qui a entraîné la démission du président burkinabè. Les résidences de son frère cadet François ont été mises à sac. Des centaines de documents confidentiels, effets personnels et objets électroménagers ayant appartenu aux membres du cercle présidentiel ont été pillés. La résidence et au moins une entreprise de Alizeta Ouédraogo, présidente de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Burkina et belle-mère de François Compaoré, ont été vandalisées. Idem pour les domiciles privés de l'ancien ministre de l'Économie Lucien Marie Noël Bembamba et son collègue des Mines, Salif Kaboré.

La révolte populaire a aussi entraîné la destruction de biens appartenant à des investisseurs locaux à Ouagadougou, capitale administrative du pays et haut-lieu de l'opposition à l'ancien président. Les agences de Coris Bank international, n°2 au Burkina, ont fait les frais des pillards - même si les guichets ont rouvert dès le lundi 03 novembre. "On est ouvert. Mais, on n'a pas encore évalué les dégâts", confie une source anonyme proche de la banque, qui s'est refusée à tout commentaire.

L'entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils (Ebomaf), active dans le BTP, a vu ses installations totalement détruites par les manifestants et évalue ses pertes à plus de 2 milliards de F CFA (3 millions d'euros).

Autre victime : West african trading and manufacturing (watam) qui a perdu 2 000 motos lors du pillage de son usine de Kossodo, près de Ouagadougou, son Martin Ouédraogo, chef de l'unité. L'usine Sofib (savon et huiles corporelles) de l'homme d'affaires Guinguinaba Barro à été incendiée à Bobo-Dioulasso, la capitale économique.
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