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Mali, Niger: les partis au pouvoir satisfaits de la chute de Compaoré
Publié le mardi 4 novembre 2014  |  RFI
UEMOA
© aOuaga.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo : Blaise Compaoré, président du Faso




Dans la sous-région ouest-africaine, la plupart des autorités sont restées jusque-là très silencieuses après la chute de Blaise Compaoré. Mais, derrière ce silence officiel, les partis politiques majoritaires ne cachent pas leurs sentiments. A Bamako par exemple, au Rassemblement pour le Mali (RPM) du président Ibrahim Boubacar Keïta, on ne cache pas sa satisfaction après la chute d'un président Compaoré qui est resté 27 ans au pouvoir. Réaction également positive du parti au pouvoir au Niger, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.

Au Mali, si les officiels font profil bas, les cadres du RPM, le parti au pouvoir, se disent satisfaits du départ du désormais ex-président burkinabè Blaise Compaoré. « Nous avons apprécié le geste héroïque du peuple burkinabè qui s’est élevé contre une dictature de plus de 27 ans et je crois que l’exemple doit faire tache d’huile dans certains de nos pays dont les présidents veulent s’éterniser au pouvoir, estime ainsi, sur RFI, le professeur Boul Kassoum Haïdara, porte-parole du RPM et président de la coalition de la majorité présidentielle. C’est un exemple à saluer, nous encourageons les forces vives de la nation burkinabè à s’unir afin que nos pays retrouvent rapidement la paix, la stabilité et le retour à une vie normale. »

Si la crainte d’une appropriation des pouvoirs par l’armée est toujours vive, Boul Kassoum Haïdara n'en démord pas: « C’est une histoire acquise par le peuple et il appartient au peuple de gérer cette histoire. » Pour lui, le peuple « a fait son combat » et il n'est pas question que la transition soit l'affaire d'hommes en treillis .
... suite de l'article sur RFI

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