Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso : La veuve de Thomas Sankara salue "la victoire du peuple"
Publié le mardi 4 novembre 2014  |  Xinhua
Mariam
© Autre presse par DR
Mariam Sankara veuve de l`ancien président Thomas Sankara




La veuve du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, assassiné lors d'un coup d'Etat ayant porté Blaise Compaoré au pouvoir en octobre 1987, s'est réjouie de l'insurrection populaire qui a renversé le régime de M. Compaoré après 27 années de règne.
"J'éprouve une immense joie (..) de voir chasser du pouvoir celui (Blaise Compaoré, ndlr) qui croyait que le Burkina lui appartenait éternellement", s'est réjouie Mariam Sankara, dans un communiqué depuis la France, où elle réside depuis la mort de son défunt mari.
Dans ce communiqué, Mme Sankara remercie toutes celles et tous ceux qui ont contribué de loin ou de près, à "éviter le chaos politique" dans lequel M. Compaoré et ses amis voulaient plonger le Burkina.

Le 30 octobre, une marée humaine a pris d'assaut l'Assemblée nationale, où les parlementaires s'apprêtaient à voter une loi qui ouvrirait la voie à Blaise Compaoré pour un nouveau mandat en 2015.

La colère de la population a contraint M. Compaoré à démissionner avant de trouver refuge en Côte d'Ivoire. Le bilan provisoire fait état d'une trentaine de morts, plus d'une centaine de blessés et des biens publics et privés des proches de l'ancien régime, vandalisés et pillés.
"Blaise Compaoré n'avait jamais imaginé la mobilisation dont vous avez fait preuve, ce 30 octobre 2014", a réaffirmé Mme Sankara, appelant les victimes à saisir la justice nationale et internationale pour que Blaise Compaoré réponde de ses actes.

Thomas Sankara incarne et dirige la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat. Sankara et quatorze de ses camarades, tués lors d'un coup d'État le 15 octobre 1987, ont été enterrés au cimetière de Dagnoën à Ouagadougou, sans que leurs familles puissent les identifier. F
Commentaires