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Processus de transition : l’armée appelle à la retenue
Publié le lundi 3 novembre 2014  |  Sidwaya
Transition
© aOuaga.com par K.C
Transition politique : des images de la rencontre au CES
Dimanche 2 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, rencontre l`opposition pour une concertation liée à la situation nationale




A l'issue des concertations, qu'il a eues avec l'opposition et des personnes-ressources dans la soirée du dimanche 2 novembre 2014 à Ouagadougou, le chef de l'Etat burkinabè, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a livré deux déclarations. La première porte sur le couvre feu désormais repoussé de 24 h à 5h du matin et la seconde, un appel à la retenue lancé afin de favoriser une transition rapide et apaisée.

Peuple du Burkina Faso

Depuis le déclenchement du processus de transition le 31 octobre 2014, il nous a été donné de constater que certains individus continuent de poser des actes de nature à remettre en cause la dynamique de retour à une situation normale observée dans les localités du Burkina Faso.


En effet, ce jour 02 novembre 2014, des individus se réclamant de Mme Saran Sérémé et du Général Kouamé Lougué après s'être retrouvés à la place de la Nation en milieu de matinée, se sont dirigés ensuite vers le siège de la Télévision Nationale pour annoncer une déclaration installant l'une et l'autre à la tête de la transition.


Vous l'aurez compris, il s'agit là d'une atteinte au processus de transition en cours, et malgré les tentatives de médiation, les manifestants ont opposé un refus catégorique, allant même jusqu'à menacer l'intégrité des équipements; récemment remis en état de fonctionnement, après le pillage des jours passés. Ils ont été alors dispersés par les Forces de ,sécurité et au cours de cette opération l'on déplore un mort parmi les manifestants.
Les Forces Armées Nationales tiennent à rappeler qu'elles n'ont jamais voulu interférer sur les activités politiques et que si elles se retrouvent aujourd'hui à assumer le leadership dans le processus de transition, à cette étape, cela a été consécutif à l'appel de l'ensemble des forces vives de la nation, notamment dans le sens de la prise de leurs responsabilités face au chaos qui aurait pu s'installer dans notre pays.


C'est donc un acte hautement patriotique et il apparaît. alors incompréhensible, que pendant que nous nous attelons à remettre de l'ordre et à assurer la sécurité des biens et des personnes, que des citoyens se permettent ce qu'il convient de qualifier d'acte d'une irresponsabilité totale.


Nous voulons rappeler que si les forces vives pensent s'être trompées, il est encore temps de revenir nous voir, pas par la rue, mais plutôt par la voie empruntée antérieurement, notamment la concertation; l'armée se retirerait alors et laisserait ceux qui pensent à cette étape, être à même de faire sortir notre pays de la situation difficile actuelle.


Les enjeux actuels dépassent les simples questions d'ego et d'intérêts individuels des uns et des autres. Chacun est interpellé à contribuer de façon citoyenne à la construction de notre pays, dans le cadre du processus de transition, et soyez rassurés que personne ne sera écartée. Par conséquent, tout acte de nature à remettre en cause le processus de transition sera réprimé avec vigueur et fermeté. Pour ce qui concerne les prises de contact, il convient de rappeler que depuis la journée du 1er novembre 2014, les Forces armées nationales ont entrepris une série de concertations avec les acteurs de la vie nationale.


Ainsi, la société civile, les partis de l'opposition politique ont été entre autres, reçus par le chef de l'Etat. Il est envisagé demain de rencontrer les autorités coutumières et religieuses, le corps diplomatique et les organisations internationales et plus tard les syndicats et d'autres composantes de la société.


C'est dire qu'aucun acteur n'a été jusque-là négligé pas plus qu'un autre aura été privilégié.


Par conséquent, nous demandons à ce que l'on nous laisse travailler pour remettre notre pays sur les rails, dans l'intérêt de tous. Le pouvoir ne nous intéresse pas. Seul l'intérêt supérieur de la nation prime et l'armée est une institution dont l'honneur, la dignité et l'esprit de sacrifice constituent des vertus sacrées.


Un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par large consensus et pour une durée qui sera également précisée.

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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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