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La Cédéao appelle au dialogue au Burkina Faso
Publié le dimanche 2 novembre 2014  |  AFP
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© aOuaga.com par Atapointe
Le président John Dramani Mahama élu à la tête de la CEDEAO
Samedi 29 mars 2014. Yamoussoukro (Côte d`Ivoire). Le président ghanéen John Dramani Mahama succède au président ivoirien Alassane Ouattara a la tête de la CEDEAO




Lagos - L’actuel président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a appelé dimanche au dialogue entre toutes les parties impliquées dans la transition politique au Burkina Faso, dont le président Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir.

Actuellement à la tête de la Cédéao, le président du Ghana, John Dramani Mahama, a déclaré que la chute de M. Compaoré vendredi, après de violentes manifestations contre son régime, avait "ouvert la voie au dialogue et à la paix" et que toutes les parties devaient respecter la démocratie et la constitution.

Le dialogue "est la seule façon d’arriver à un consensus politique qui mènera à des élections libres, équitables et crédibles, en conformité avec les dispositions constitutionnelles" du Burkina Faso, a-t-il estimé dans un communiqué.

La retenue est nécessaire pour éviter que "la situation déjà précaire" n’empire, a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso est un des 15 pays membres de la Cédéao, qui travaille à renforcer la coopération et l’intégration régionale.

Dans un communiqué séparé, la Mission conjointe des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la Cédéao, qui s’était rendue vendredi et samedi à Ouagadougou, "a encouragé toutes les parties prenantes à oeuvrer pour le respect des droits humains" et "assurer et garantir la protection des droits de tous les Burkinabè, y compris des membres du gouvernement, de l’Assemblée Nationale déchue et du Président sortant".

La mission a aussi "plaidé pour la restauration de la sécurité de la population" et "l’arrêt des actes de vengeance et des velléités de chasse aux sorcières", en saluant le "professionnalisme et la discipline des forces de sécurité (...) dans la gestion de cette crise".

"La mission a demandé à ses interlocuteurs nationaux et surtout la hiérarchie militaire de faire en sorte que les institutions de transition soient conformes aux normes constitutionnelles", et "appelé à remettre en marche, le plus vite possible, la machine gouvernementale et administrative afin d’assurer la continuité des services publics", ajoute le communiqué.

"Ceci est particulièrement important à un moment où le virus Ebola fait des ravages dans la sous-région", selon la mission.

L’armée, qui a désigné un de ses officiers, le lieutenant-colonel Isaac Zida, comme chef d’un gouvernement de transition, s’est imposée par la force dimanche au Burkina Faso face à des manifestants qui contestaient sa prise de pouvoir, trois jours après le renversement du président Blaise Compaoré.

Des soldats ont pris le contrôle de la radio-télévision nationale en début d’après-midi, tandis que d’autres occupaient la place de la Nation proche devenue un centre d’agitation au coeur de Ouagadougou.

phz/txw/mba/mw
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