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Transition politique : l’opposition et la société civile demandent à l’armée de rester dans les casernes
Publié le dimanche 2 novembre 2014  |  aOuaga.com
Transition
© aOuaga.com par Séni Dabo
Transition politique : l`opposition et la société civile contre l`armée
Dimanche 2 novembre 2014. Ouagadougou. Place de la nation. L`opposition affiliée au chef de file et des organisations de la société civile ont organisé un meeting pour dénoncer la gestion de la transition par l`armée




L'opposition affiliée au chef de file et des organisations de la société civile ont organisé un meeting le 2 novembre 2014 à la Place de la nation de Ouagadougou. Une délégation de chefs de partis y est venue délivrer un message sur la gestion de la transition politique. Dans ledit message lu par Jean-Hubert Bazié, président du parti Convergence de l'espoir, l'opposition et les organisations de la société civile réaffirment la "nécessité d'une transition consensuelle". Auparavant, il a remercié la jeunesse pour sa mobilisation qui a fait partir Blaise Compaoré. Pour lui, le peuple burkinabè est éternel sans Blaise Compaoré. A la fin de son message, Jean-Hubert Bazié a demandé à la foule de rentrer chez elle, de rester mobilisée et d'attendre les mots d'ordre du Chef de file de l'opposition politique (CFOP) et des organisations de la société civile (OSC). Il n'e fallait pas car la foule a dit qu'elle ne bougera pas de la Place de la nation tant que le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida n'a pas démissionné.
La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Sérémé, a repris la parole pour dire que la place des militaires est dans les casernes. A sa suite, Me Bénéwendé Sankara a affirmé que l'armée, quand elle est républicaine, reste dans les casernes et assure la sécurité du peuple. Il a estimé que le coup d'Etat militaire s'arrête. "Il faut que Zida rende le pouvoir ici et maintenant", a-t-il martelé.
Face au refus de la foule de rentrer, la délégation de l'opposition et de la société civile a dit qu'elle va aller se concerter et revenir. Au moment où nous quittions les lieux, la foule attendait toujours.


Séni DABO
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