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En direct: Isaac Zida désigné par l’état-major à la tête de la transition
Publié le samedi 1 novembre 2014  |  RFI
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Ouaga : Déclaration du Le numéro 2 de la garde présidentielle burkinabè, le colonel Isaac Zida
Vendredi 31 octobre 2014. Ouagadougou.Declaration du Le numéro 2 de la garde présidentielle burkinabè, le colonel Isaac Zida à la place de la nation. à la présence d`une marée humaine.




Au matin du 1er novembre, alors que Blaise Compaoré est réfugié en Côte d'Ivoire selon sa compagne jointe par RFI, le lieutenant-colonel Zida, commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle, s'affirme à la tête des armées, tandis que le chef d'état-major reste silencieux. Après la démission du président, tout deux se sont proclamés chef de l'Etat. D'abord le général Traoré, puis le lieutenant-colonel Zida. Ce dernier a déclaré tôt ce samedi matin qu'il assumait « les responsabilités de l'Etat de transition et de chef de l'Etat ».

Les heures sont données en temps universel (TU)

13h30 : L'armée désigne le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire la transition. Le communiqué, signé par le chef d'état-major Nabéré Honoré Traoré, a été publié à l'issue d'une réunion des hauts gradés militaires à l'état-major de Ouagadougou. « Le lieutenant-colonel Issac Zida a été retenu à l'unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Compaoré », peut-on lire. Le général Traoré, qui briguait aussi le pouvoir, reconnaît ainsi la victoire de son concurrent. Voir une photo du texte sur la page Facebook de Burkina24.

13h03 : Les associations et organisations de la société civile se sont également parlé. Il y a deux tendances : une aile refuse catégoriquement que la transition soit gérée par un militaire, l'autre préfère que l'on accorde un crédit de confiance à l'armée, compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays. Les organisations se sont entendues, réaffirmant quelques principes : ce qui est arrivé n'est pas un coup d'Etat, juste une insurrection populaire ; les organisations de la société civile souhaitent donc le rétablissement de la Constitution, de la légalité constitutionnelle ; la transition démocratique doit aboutir à une élection ; une structure consensuelle doit être mise en place pour gérer la transition.
... suite de l'article sur RFI

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