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Burkina: retour au calme dans les rues de Ouagadougou et Bobo Dioulasso
Publié le samedi 1 novembre 2014  |  AFP
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Modification de l`article 37 : la rue manifeste violemment à Ouaga
Vendredi 31 octobre 2014. Ouagadougou. Des milliers de manifestants se sont opposés à l`examen du projet de loi modificatif de la Constitution en incendiant l`Assemblée nationale, des sièges de partis de la majorité présidentielle et des domiciles de proches du pouvoir.




Ouagadougou- La situation était calme samedi matin à Ouagadougou, la capitale, et Bobo Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso, théâtres de pillages après l’insurrection qui a chassé le président Blaise Compaoré, a constaté l’AFP.

Dans le centre de Ouagadougo, la circulation était normale et les petits commerces ouverts. Cependant le marché central était fermé, ainsi que les banques, a constaté un journaliste de l’AFP. Le 1er novembre n’est pas un jour férié au Burkina Faso.

Le Mouvement citoyen, une organisation de jeunes qui a été en pointe dans la mobilisation pour faire tomber le président Compaoré, a appelé les jeunes à sortir nettoyer les débris qui jonchent la ville.

A Bobo Dioulasso, dans le Sud, la situation était également revenue au calme samedi matin. Les petits cafés et restaurants de rue étaient ouverts, ainsi qu’une station service où il y avait la queue, selon un journaliste de l’AFP.

Sur le plan politique, la situation du Burkina était toujours confuse, moins de 24 heures après le départ de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir après 27 ans à la tête du Burkina.

Deux militaires se sont proclamés nouveaux chefs de l’Etat : le chef d’état-major des armées, le général Nabéré Honoré Traoré, et le lieutenant-colonel Isaac Zida, numéro deux de la garde républicaine, à la tête d’un groupe de jeunes officiers.



bur-de/jlb
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