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Le N°2 de la garde présidentielle se proclame chef de l’Etat de transition, Compaoré "dans un lieu sûr"
Publié le samedi 1 novembre 2014  |  AFP
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Ouaga : Déclaration du numéro 2 de la garde présidentielle burkinabè, le colonel Isaac Zida
Vendredi 31 octobre 2014. Ouagadougou. Déclaration du Le numéro 2 de la garde présidentielle burkinabè, le colonel Isaac Zida à la place de la nation. à la présence d`une marée humaine.




Le numéro 2 de la garde présidentielle
burkinabè, le colonel Isaac Zida, a déclaré samedi "assumer" les
responsabilités de "chef de l’Etat" de transition, ajoutant que l’ex-président
Blaise Compaoré, démissionnaire vendredi, se trouve "dans un lieu sûr".
"J’assume désormais (...) les responsabilités de chef de (la) transition et
de chef de l’Etat pour assurer la continuité de l’Etat" en attendant de
définir "de manière consensuelle" avec "l’ensemble des partis politiques et
des organisations de la société civile" les "contours" et "contenus" d’une
"transition démocratique apaisée", a annoncé le colonel Zida lors d’une
allocution retransmise par une télévision privée.
Les déclarations du chef de l’état-major des armées, le général Nabéré
Honoré Traoré, qui avait également annoncé vendredi qu’il assumerait les
"responsabilités de chef de l’Etat", "conformément" à la Constitution, sont
"caduques", a-t-il affirmé lors d’une interview réalisée après cette
allocution.
Des dissensions fortes étaient apparues vendredi au sein de l’armée,
désignée par la société civile et l’opposition comme la garante de la
transition politique et institutionnelle au Burkina Faso, après la démission
du président Blaise Compaoré, resté 27 ans au pouvoir.
Le colonel Zida a les faveurs d’une partie de la société civile. Le général
Traoré est critiqué par le peuple pour sa trop grande proximité avec M.
Compaoré.
L’opposition ne s’était pas ouvertement positionnée. "C’est à eux de
s’organiser. J’espère qu’ils vont s’entendre", avait observé son chef,
Zéphirin Diabré, interrogé par l’AFP au sujet de ces divisions entre
militaires.
L’ex-chef de l’Etat se trouve "dans un lieu sûr" et son intégrité "physique
et morale", a assuré le colonel Zida, qui se trouve à la tête d’un groupe de
jeunes officiers.
Les "aspirations au changement démocratique" de la jeunesse burkinabè, dont
le soulèvement a conduit à la démission de l’ex-chef de l’Etat, ne seront "ni
trahies, ni déçues", a-t-il asséné.
Isaac Zida a également appelé la communauté internationale, notamment
l’Union africaine et de la Cédéao (Communauté économique des Etats de
l’Afrique de l’ouest, dont le Burkina Faso fait partie), à "faire preuve de
compréhension" et "à soutenir" le peuple burkinabè "dans ces dures épreuves".
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