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Le Quotidien N° 654 du 12/12/2012

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Rapport sur les conventions de l’OIT : le Burkina veut assurer une meilleure production
Publié le jeudi 13 decembre 2012   |  Le Quotidien




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Il se tient à Loumbila, du 12 au 15 décembre 2012, un atelier d’information et de sensibilisation sur les obligations constitutionnelles des Etats membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) en matière de production de rapport. L’atelier a pour objectif de renforcer les capacités des différents acteurs intervenant dans le domaine du travail en matière de respect des obligations constitutionnelles relatives à la production de rapports.

Le Burkina Faso, membre de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis 1960, a ratifié 42 conventions dont 38 sont en vigueur. De ce fait, a expliqué la représentante du Bureau international du travail (BIT), Cécile Balima-Vittin, il a ‘’l’obligation de faire un rapport périodiquement aux organes de contrôle de l’OIT pour s’assurer que ces conventions sont effectivement ratifiées’’.

Pourtant, a reconnu le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Koudbi Sinaré, ‘’la production des rapports au Burkina n’est pas régulière alors que, chaque année, on devrait pouvoir produire un rapport’’. Cette situation s’explique par des difficultés liées, entre autres, au nombre insuffisant de cadres et la mobilité du personnel de l’administration du travail et au fait qu’une grande partie des informations nécessaires à l’élaboration de rapports de qualité ne sont pas détenues par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. En outre, les partenaires sociaux ne jouent pas pleinement leur rôle dans la mise en œuvre et le respect des engagements normatifs pris par le Burkina vis-à-vis de l’OIT parce que leurs capacités en la matière ne sont pas renforcées. C’est pourquoi le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, en collaboration avec l’OIT, ‘’ a organisé cette formation pour renforcer les capacités des différents acteurs en matière de production de rapports afin de permettre au Burkina de pouvoir, chaque année, remplir ses obligations constitutionnelles, notamment l’élaboration des rapports’’, a fait savoir Koudbi Sinaré.

L’atelier vise à outiller les mandants nationaux en vue d’améliorer la qualité de leur contribution dans la production des rapports périodiques découlant de la Constitution de l’OIT et des engagements souscrits par le Burkina. Au cours des quatre jours de travaux, il sera question de rappeler aux participants le fonctionnement du système normatif et la place qu’y tient l’obligation de faire rapport sur les conventions ratifiées et non ratifiées et d’échanger sur les difficultés rencontrées par les mandants tripartites nationaux dans l’élaboration, l’adoption et la soumission des rapports. Et pour permettre au Burkina de pouvoir produire régulièrement des rapports, le BIT lui apporte un appui technique. A en croire Cécile Balima-Vittin, lorsqu’un pays a du mal à produire des rapports, ‘’c’est une situation embarrassante parce qu’on est dans un forum international où chacun veut montrer qu’il est un bon élève et on discute de l’inapplication des conventions que chacun a librement choisie de ratifier’’. En rappel, l’OIT élabore des normes internationales di travail sous forme de conventions et de recommandations qui fixent les conditions minimales des droits fondamentaux du travail, notamment la liberté syndicale, le droit d’organisation et de négociation collective, l’égalité des chances et de traitement, l’abolition du travail forcé, entre autres

Par Alphonse CHIBA GUEBRE

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