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Sidwaya N° 7315 du 13/12/2012

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Tarif extérieur commun de la cedeao : les producteurs et paysans demandent la recatégorisation des lignes tarifaires
Publié le jeudi 13 decembre 2012   |  Sidwaya


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© Ministère par Aristide Ouedraogo
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Mardi 25 septembre 2012.Burkina : Le ministre de l`action sociale et de la solidarité nationale clémence Traoré a pris part au Forum national sur l`enfance.


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La Confédération paysanne du Faso (CPF) et le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest(ROPPA) ont animé un point de presse, le lundi 10 décembre 2012 à Ouagadougou. Les entretiens avec les hommes des médias ont porté sur les risques et défis liés à la proposition actuelle sur le Tarif extérieur commun, adopté par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) en 2008.

L’adoption en 2008 par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) du Tarif extérieur commun(TEC) avec une 5e bande à 35%, selon le vice-président du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest(ROPPA), Ibrahima Coulibaly, avait une vision de protéger l’agriculture, les industries naissantes de la sous-région contre les importations. A l’entendre, elle affichait également leur volonté à promouvoir le commerce intra-régional par la création de l’union douanière applicable à tous les pays de la zone dont le TEC est un des éléments. Mais, a-t-il relevé, la nouvelle classification des produits et des biens dans les nouvelles lignes tarifaires ne satisfait pas aux préoccupations des organisations paysannes pour mieux protéger l’agriculture ouest-africaine contre le dumping des denrées alimentaires des pays développés. « Par exemple, les lignes tarifaires proposées pour le riz, ainsi que le lait en poudre sont respectivement de 10% et de 5%.

Ce qui ne permet pas d’avoir un niveau d’imposition consolidé. Cela met en compétition les éleveurs et les riziculteurs avec les produits étrangers », a-t-il expliqué. Pour cela, il a affirmé que les Etats de la Communauté ne développent pas une économie de compétition, mais celle de consommation, du fait de l’importation des produits alimentaires étrangers. Au regard de tous ces faits et des différents enjeux, le ROPPA et des plateformes nationales ont fait des propositions et des recommandations, en vue de faire du TEC, un véritable instrument d’affirmation d’une politique économique, sectorielle, afin de permettre l’éclosion d’une réelle préférence communautaire.

Quant au chargé des relations extérieures et de la communication de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et au Sahara(APESS), Ahmidou Tiémogo, il a fait savoir que les propositions concernent, entres autres, l’inclusion des acteurs socioprofessionnels, au renforcement de la concertation entre les différents groupes d’acteurs pour partager leurs visions du TEC, en vue de trouver des alternatives qui prennent en compte les besoins de tous. De l’avis de Seydou Ouédraogo, membre de la Confédération paysanne du Faso(CPF), les recommandations portent sur le fait que la CEDEAO et l’Union monétaire ouest-africaine(UEMOA) se doivent de recatégoriser l’ensemble des lignes tarifaires dans la nouvelle structure du TEC, d’initier les démarches d’adhésion de l’Union douanière comme personnalité juridique de l’Organisation mondiale du commerce(OMC).

Nestor BAKI

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