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L’ONU envoie un émissaire au Burkina Faso, en proie à des violences
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  AFP
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© Autre presse par DR
Dr. Mohamed Ibn Chambas,Représentant spécial et chef du Bureau des Nations unies pour l`Afrique de l`Ouest (UNOWA).




Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon va envoyer un émissaire au Burkina Faso pour tenter de mettre fin aux violences provoquées par le projet du président Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir, a annoncé jeudi son porte-parole Stéphane Dujarric.

M. Ban "suit avec une grande inquiétude la détérioration de la situation au Burkina Faso", il "appelle toutes les parties à mettre fin aux violences", à faire preuve de retenue "et à utiliser le dialogue pour résoudre les problèmes en suspens", a ajouté M. Dujarric au siège de l’ONU à New York.

L’armée burkinabè a annoncé jeudi la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée, l’instauration d’un couvre-feu et la mise en place d’un organe de transition, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une journée d’émeute contre le président Blaise Compaoré.

Les violences ont fait au moins un mort jeudi dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, où l’Assemblée nationale a été incendiée et la télévision publique prise d’assaut.

Le patron de l’ONU s’est dit "attristé de cette mort provoquée par les derniers événements" dans le pays, a affirmé son porte-parole.

De même source, l’émissaire de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn
Chambas, sera au Burkina Faso vendredi, au sein d’une mission de paix conjointe à l’Union africaine (UA) et à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Dans un communiqué diffusé par son bureau, basé à Dakar, M. Ibn Chambas s’est aussi déclaré inquiet devant "la détérioration de la situation sécuritaire dans la capitale, Ouagadougou, ainsi que dans d’autres villes du pays".

Il "appelle au calme et à la retenue et demande aux autorités nationales ainsi qu’à tous les acteurs politiques et de la société civile de tout mettre en oeuvre pour éviter le recours à la violence, protéger les populations civiles, et privilégier le dialogue", il "encourage tous les acteurs à oeuvrer sans relâche à une solution pacifique pour la stabilité du Burkina Faso", selon ce texte transmis à l’AFP par le bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa).

Le Burkina Faso a plongé jeudi dans le chaos lors de manifestations contre le vote - prévu dans la journée, puis finalement reporté - d’une révision constitutionnelle autour du maintien du président Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans.

cml/are/vog/cs/sst/tsz
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