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Burkina: dates-clés du régime de Blaise Compaoré
Publié le vendredi 31 octobre 2014  |  AFP
Taïwan
© Présidence par DR
Taïwan : Blaise Compaoré rencontre la communauté burkinabè et le personnel de l`ambassade
Dimanche 12 octobre 2014. Taipei (Taïwan). Au dernier jour de sa visite à Taïwan, le président du Faso, Blaise Compaoré, a rencontré la communauté burkinabè vivant dans ce pays et le personnel de l`ambassade du Burkina à Taïwan




OUAGADOUGOU, 31 oct 2014 (AFP) - Rappel des dates-clés du Burkina Faso de l’arrivée au pouvoir de Blaise Compaoré en 1987 à sa démission vendredi après
une contestation populaire d’une ampleur sans précédent.

- 15 oct 1987: Blaise Compaoré, que des divergences opposent au "père" de
la révolution burkinabè Thomas Sankara, s’empare du pouvoir lors d’un coup d’Etat au cours duquel Sankara et 12 de ses collaborateurs sont tués. Début d’un "processus de rectification" de la révolution.

- 18 sept 1989: Exécution de quatre militaires, dont deux chefs historiques de la révolution, accusés de tentative de coup d’Etat.

- 2 juin 1991: Une nouvelle Constitution instaure le multipartisme et met fin à onze ans de régime militaire.

- 1er déc: Compaoré est élu à la présidence lors d’un scrutin boycotté par l’opposition.

- 11 mai 1997: Victoire écrasante aux législatives du parti présidentiel, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

- 13 déc 1998: Le journaliste Norbert Zongo est assassiné avec trois compagnons à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, alors qu’il enquêtait sur la mort du chauffeur du frère cadet du président. "L’affaire Zongo" provoque une grave crise politique, un mois après la réélection de Blaise Compaoré lors d’un scrutin boycotté par l’opposition.

- 11 avr 2000: Les députés adoptent une modification de la Constitution ramenant à cinq ans le mandat du président, qui ne sera désormais rééligible qu’une fois. En 1997, les députés, appartenant en grande majorité au parti de Compaoré, avaient adopté une révision constitutionnelle qui rendait illimité le septennat.

- 24 sept 2002: Compaoré est accusé d’être "le seul et unique déstabilisateur de la Côte d’Ivoire" par le journal du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir), quelques jours après le début d’une rébellion dans ce pays. Le Burkina dément.

- 7 oct 2003: Les autorités burkinabè affirment avoir déjoué une tentative de coup d’Etat. Le Togo et la Côte d’Ivoire, mis en cause, démentent tout lien avec les présumés putschistes.

- 20-21 déc 2006: Affrontements entre policiers et militaires: cinq morts et plusieurs dizaines de blessés dans la capitale. En février-mars 2008, manifestations violentes contre la vie chère.

- 21 nov 2010: Compaoré remporte la présidentielle dès le premier tour, des opposants dénoncent de "graves irrégularités".

- Mars-juin 2011: La quasi-totalité des casernes, y compris la garde prétorienne du chef de l’Etat, se mutinent, parallèlement à des manifestations populaires, ébranlant le régime. Les violentes mutineries forcent le président à quitter momentanément la capitale.

- 2 déc 2012: Le CDP conserve la majorité absolue à l’issue des législatives et remporte une très large victoire aux municipales.

- 2 jan 2013: Compaoré forme un nouveau gouvernement et y garde le portefeuille de la Défense qu’il s’était attribué pendant les mutineries de 2011.

- 12 déc: Compaoré évoque l’idée d’un référendum pour modifier un article de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels, qui l’empêcherait de participer à l’élection de 2015. L’opposition accuse le président de préparer un "coup d’Etat constitutionnel".

- 28 oct 2014: Des centaines de milliers de Burkinabè descendent dans la rue pour dénoncer le projet de révision constitutionnelle controversée qui permettrait le maintien au pouvoir de Compaoré, l’opposition évoquant "un million" de personnes. Des affrontements opposent manifestants et forces de l’ordre.

- 30 oct: Journée d’émeutes contre le régime. L’Assemblée nationale est incendiée, la télévision publique prise d’assaut et des violences éclatent en province. Dans la soirée, l’armée annonce la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée et instaure un couvre-feu.

Selon l’opposition, les troubles ont fait une trentaine de morts et plus de 100 blessés. L’AFP n’a pu confirmer que quatre morts et six blessés graves dans la capitale.

- 31 oct: Le président Compaoré annonce qu’il quitte le pouvoir. Le chef d’état-major des armées, le général Honoré Traoré, déclare "assumer" à compter de vendredi " ses "responsabilités de chef de l’Etat".


acm/bc/mw
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