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Burkina : journée sous haute tension avec l’examen du projet de révision de la Constitution
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  Jeune Afrique
Education
© aOuaga.com par K.C
Education : syndicats et OSC marchent pour une école populaire
Mercredi 29 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé une marche suivie de meeting dans le cadre de sa campagne pour une éducation démocratique et populaire




Les députés burkinabè doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de révision constitutionnelle qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter en 2015. À Ouagadougou, où tous les accès à l’Assemblée nationale ont été bouclés, la tension est maximale.

C’est une journée à hauts risques au Burkina. Jeudi 30 octobre, à 10h heure locale, les députés doivent se pencher sur le projet de révision constitutionnelle qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015. L’examen par l’Assemblée nationale de cette modification de la Constitution, pour porter à trois le nombre maximum de quinquennats, mettra fin à un long suspense. Mais il pourrait aussi embraser le pays et engendrer des violences au sein de sa jeune population.
Majorité et opposition s’empoignent régulièrement depuis de longs mois au sujet de l’article 37 limitant à deux les mandats présidentiels, qui empêche pour l’instant Blaise Compaoré, âgé de 63 ans, de se représenter en 2015. "Ça fait au moins cinq ans" que dure le débat sur cet article, observait samedi le chef de l’État burkinabè, dans une interview à la BBC. Arrivé aux affaires il y a 27 ans par un putsch, Compaoré, qui devait achever l’an prochain son dernier mandat, après deux septennats (1992-2005) et deux quinquennats (2005-2015), se verrait offrir un futur bail à la tête du pays. Lui qui a déjà modifié deux fois l’article 37, en 1997 puis en 2000, pour se maintenir au pouvoir, invoque le respect strict de la loi pour justifier cette troisième retouche.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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