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Centre agricole polyvalent de Matourkou: 269 nouveaux agents pour l’encadrement du monde rural
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  Sidwaya




Le Centre agricole polyvalent de Matourkou a mis à la disposition du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, 269 nouveaux cadres. Ils ont reçu leur attestation de fin de formation le 25 octobre 2014 à Matourkou, localité située à une dizaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso.

Ce sont 120 agents techniques d’agriculture, 97 techniciens supérieurs d’agriculture, 9 conseillers d’agriculture et de 43 ingénieurs d’agriculture qui ont achevé leur formation de deux ans pour les uns et de 3 ans pour les autres au Centre agricole polyvalent (CAP) de Matourkou. Ils sont respectivement de la 47e, 34e, 3e et 4e promotion des différentes filières. Pour leur sortie officielle, les 269 nouveaux agents d’exécution, d’application et de conception du secteur agricole ont choisi comme thème «Synergie agriculture-élevage pour un rayonnement économique du Burkina Faso ». Leur nom de baptême est « Partenariat pour une agriculture moderne ». Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Tinga Ouédraogo, le directeur général de NAFASO, Abdoulaye Sawadogo, l’archevêque émérite de Bobo-Dioulasso, Anselme Titianma Sanou sont les coparrains des quatre promotions sortantes .Youssouf Ouattara, coordonnateur du Projet riz pluvial, ayant fait partie de la toute première promotion des techniciens supérieurs d’agriculture de Matourkou, est la personnalité de l’année des élèves sortants. Le délégué des promotions sortantes, Jean Paul Zoundou, a expliqué leurs différents choix. Selon lui, la modernisation de l’agriculture dans un contexte de changement climatique ne peut être efficace sans la prise en compte de l’intégration agriculture-élevage. Aussi a-t-il ajouté, la modernisation de l’agriculture passe par l’adoption des nouvelles techniques de production telles les semences améliorées. Egalement tout développement durable, de l’avis de M. Zoundou, s’abreuve à la culture endogène et aux pratiques coutumières et religieuses. C’est toutes ces raisons qui les ont incités à désigner Jérémie Tinga Ouédraogo, Adoulaye Sawadogo, et Anselme Titianma Sanou, comme coparrains. Jean Paul Zoundou a aussi justifié le thème et leur nom de baptême, avant de rassurer leurs parrains qu’ils seront prêts à mobiliser toutes les compétences et les ressources, pour la mise en œuvre efficace des politiques agricoles du pays. Le délégué des promotions a saisi l’opportunité pour évoquer les difficultés que rencontrent les élèves en formation au CAP de Matourkou. Il a alors souhaité la construction de nouveaux dortoirs, la réparation des réseaux d’eau et d’électricité, et le fonctionnement du réfectoire du Centre.

Ces différentes préoccupations, selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Moussa Kaboré, sont déjà prises en compte dans plusieurs projets et programmes qui seront mis en œuvre au sein dudit département. Il a invité les sortants à travailler avec courage, esprit de sacrifice et de don de soi en tout lieu et en tout temps. C’est le message que leur a adressé Abdoulaye Sawadogo, l’un de leur parrain. Licencié de la Société africaine de pneumatique (SAP) en 1993, et aujourd’hui industriel agricole, le directeur général de NAFASO a invité ses filleuls à avoir l’amour de leur métier. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, par la voix de son représentant, Siaka Ouattara, les a invités à travailler avec tous les acteurs du monde rural et ce, avec courage et modestie. Il a laissé entendre que le ministre Ouédraogo a promis de réhabiliter l’unité de fabrique d’aliment de bétail du Centre. Une information qui a réjoui le directeur général du CAP-M, Zacharie Segda. Celui-ci a souhaité que l’Etat puisse redonner les moyens nécessaires afin que, dans ce nouveau contexte de lutte contre la pauvreté, les populations rurales puissent ressentir ce nouvel élan et ce nouveau dynamisme à travers la qualité du personnel qui sera mis à leur disposition pour les accompagner dans le labeur quotidien.


Adaman DRABO
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