Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina: les députés de la majorité dormiront près de l’Assemblée avant le vote crucial
Publié le mercredi 29 octobre 2014  |  AFP
Assemblée
© aOuaga.com par A.O
Assemblée nationale : les députés entament la session budgétaire
Mercredi 24 septembre 2014. Ouagadougou. L`Assemblée nationale a ouvert sa deuxième session ordinaire de l`année consacrée à l`examen du budget de l`Etat, gestion 2015




Ouagadougou - Les députés de la majorité au Burkina Faso dormiront cette nuit dans un hôtel voisin de l’Assemblée, sur laquelle l’opposition a appelé à marcher jeudi, jour de vote sur une révision constitutionnelle controversée, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Le pouvoir a réservé une centaine de chambres à l’hôtel Azalaï, qui se trouve juste à côté du Parlement, dans le quartier des ambassades et des ministères de la capitale Ouagadougou, a-t-on appris auprès du personnel de cet établissement luxueux.

Des soldats du régiment de la sécurité présidentielle, le corps d’élite de l’armée, sont postés en tenue de combat, casqués, sanglés dans leurs gilets par balle, l’arme à la main, à proximité de l’hôtel, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a croisé une quinzaine de parlementaires proches du pouvoir mercredi après-midi dans cet établissement.

"Les députés ont été convoyés à l’Azalaï. Ils craignent pour leur sécurité", a commenté un représentant de l’opposition burkinabè en Côte d’Ivoire, pays voisin où vivent plusieurs millions de ses compatriotes.

L’opposition a appelé à plusieurs reprises le peuple à "marcher sur l’Assemblée" jeudi, jour de vote sur une révision de la Constitution voulue par le gouvernement du président Blaise Compaoré et destinée à porter de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels.

"Le 30 octobre, c’est le printemps noir au Burkina Faso, à l’image du printemps arabe", a lancé Emile Pargui Paré, candidat aux présidentielles de 2005 et 2010, et cadre d’un influent parti d’opposition.

"Nous marcherons sur l’Assemblée", a-t-il affirmé, comparant la journée à venir à la "prise de la Bastille".

La révision permettrait à M. Compaoré, arrivé aux affaires par un putsch il y a 27 ans et qui devait achever l’an prochain son dernier mandat, après deux septennats (1992-2005) et deux quinquennats (2005-2015), de concourir à nouveau à la présidentielle.

roh-jf/tmo
Commentaires